Villefranche-de-Rouergue. Une célébration historique due au confinement

  • Le maire était accompagné de la sous-préfète, Pascale Rodrigo  et du commandant de la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue, Simon Carré,
    Le maire était accompagné de la sous-préfète, Pascale Rodrigo et du commandant de la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue, Simon Carré,
  • Une célébration  historique due au confinement
    Une célébration historique due au confinement
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    Une célébration historique due au confinement
Publié le
Marie-Hélène REGOURD

En raison du confinement et de l’interdiction de rassemblement, celle-ci se déroulait en très petit comité,

C’est un 8 mai historique", comme le confiait en aparté, le maire, Serge Roques, au porte-drapeau devant le monument de la guerre de 1870. "Une cérémonie jamais vue qui restera dans les annales", ajoutait-il puisqu’en raison du confinement et de l’interdiction de rassemblement, celle-ci se déroulait en très petit comité, cinq personnes au total, et non pas comme habituellement sur la place Jean-Jaurès.

Le maire était accompagné de la sous-préfète, Pascale Rodrigo, et du commandant de la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue, Simon Carré, ainsi que d’un collaborateur de la sous-préfecture et du porte-drapeau alors que les grilles de l’enceinte de l’hôtel de ville étaient rigoureusement gardées par les forces de l’ordre. Tout d’abord la sous-préfète a lu le discours du Président de la République car "75 ans après, le courage de ceux qui ont donné leur vie pour vaincre le fléau du nazisme ne doit pas être oublié. À ces héros qui ont vécu pendant cinq ans horreur, douleur et terreur, vont notre indéfectible gratitude et notre reconnaissance éternelle car ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs".

Puis la sous-préfète et le maire se sont avancés afin de déposer des gerbes de fleurs devant le monument, à gauche de la mairie, dont les canons étaient pavoisés du drapeau français. En compagnie du chef d’escadron de gendarmerie, ils ont ensuite entonné à eux trois la Marseillaise.

Un hymne un peu timide pour ces trois représentants de l’état, des forces de l’ordre et de la collectivité puisqu’ils ont davantage l’habitude des discours que de chanter en public même si celui-ci était absent. "Commémorons la paix qui a suivi, notre plus beau triomphe".

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