Villefranche-de-Rouergue. Plaidoyer pour une maison de santé publique

  • Depuis longtemps, Villeneuve possède un centre médical.
    Depuis longtemps, Villeneuve possède un centre médical.
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GDM

Le sujet n’est pas nouveau. Il est même récurrent. Lors des dernières élections municipales, les candidats l’avaient inclus dans leur programme, montrant ainsi toute l’importance du dossier. C’est celui de la maison de santé pluriprofessionnelle publique.

Au titre d’acteur local du développement de la bastide de Villefranche, Alain Combres le rappelle au bon souvenir des décideurs. "C’est un besoin urgent pour Villefranche de posséder une maison de santé publique (il en existe une de privé, NDLR). Il l’est d’autant plus dans la période que nous traversons. C’est un monde que l’on ne dispose pas de cette structure à Villefranche."

Il argumente sa demande. "Il devient de plus en difficile de trouver un médecin généraliste, pour la population qui est vieillissante. Nous avons un problème de désertification médicale qui devient de plus en plus prégnant. D’autres professions médicales, comme les dentistes ou les kinésithérapeutes, souhaiteraient aussi se regrouper."

Alain Combres constate que beaucoup de villes ont leur Maison de santé. Il prend en exemple Boulazac, près de Périgueux. "Elle est même ouverte le dimanche matin, avec un médecin qui prend la garde. Cela évite d’encombrer les urgences de l’hôpital de la ville".

Localement, il cite Villeneuve, où le centre médical existe depuis longtemps, et La Fouillade, où une maison de santé pluridisciplinaire est en cours de réalisation, dossier porté par Ouest Aveyron communauté.

Même s’il sait que qu’il s’agit là d’un dossier de la compétence des communautés de communes, Alain Combres en a saisi la députée, Anne Blanc. "Nous rencontrons de grandes difficultés pour avancer sur c e dossier", lui écrit-il. Et il répète : "Dans la période que nous traversons cela devient pourtant urgent"

Il souhaiterait que la députée interpelle le ministre de la Santé afin d’obtenir son aide, notamment pour des financements.

En tout cas, Alain Combres attend des "décisions fortes".

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