Decazeville. Fontvergnes : derniers foyers, dernières lueurs

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  • Alfred Cassan (ici avec Pascal en 1975 et une voiture "collector") ouvrit son garage en 1964, repris ensuite par ses fils Guy et Robert.
    Alfred Cassan (ici avec Pascal en 1975 et une voiture "collector") ouvrit son garage en 1964, repris ensuite par ses fils Guy et Robert.
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GDM

Septième et dernier volet de ce quartier autrefois si populaire et populeux qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

Autrefois, le terme "foyer" désignait les familles que l’on dénombrait dans les appartements ou maisons. Le vocable renvoie également à l’activité économique. Jusqu’au milieu des années 1960, Fontvergnes comptait près de 70 commerçants et artisans (nous les avons évoqués lors d’un précédent article).

La fermeture des mines de fond fit disparaître plus de la moitié des enseignes du quartier. Ce faubourg populaire ne brillait plus de 1 000 mille feux mais réussit à maintenir une trentaine de devantures jusqu’aux années 1980.

Petit tour d’horizon

On comptait 7 alimentations (Économat, Murat, Coop, Rouladès, Carrey, Causse puis Géa, Clamagiran) ainsi qu’un volailler (Raffy) ; une boucherie chevaline, 2 boucheries (Lafon et Cyprès) ; 1 charcuterie (Couderc) ; 3 boulangeries (Bourdoncle, Romégous, Vinches) ; 1 quincaillier où l’on trouvait presque de tout (Bourrel) ; 1 tabac ; 1 libraire ; 4 cafés bar (Derruau, Maisonhaute, Robois puis Dosreil, Lhérault puis Latapie) ; 2 restaurants (Moncet, Guillebastre puis Bourrel) ; l’hôtel-restaurant Pontier (dont la renommée avait dépassé les limites du département) ; 1 chapelier ; 1 cordonnier ; 1 vendeur de graines ; 1 vendeuse de laine.

Parmi les artisans, nous avions Chayrouse (ébéniste), Assié (cycles et mobylettes), 3 coiffeuses (Lavastrou, Subira, Bourgnounesque), 2 coiffeurs (Robrès, Cazals), l’auto-école Campergue. Dernières braises d’une vie incandescente. Les commerces fermèrent les uns après les autres, à la suite de l’ouverture de la grande surface "Les Nouvelles Galeries", certains ayant déjà mis la clé sous la porte.

Quelques enseignes se sont péniblement maintenues jusqu’au début des années 2000. Le garage Peugeot (naguère Cassan) est le seul lien aujourd’hui avec ce riche passé.

La fermeture de l’école accentua la morosité et éteignit les dernières lumières du faubourg. Il y a quelques années, les anciens élèves s’y étaient retrouvés pour une journée mémorable.

De nos jours, seule subsiste une lueur vacillante à Fontvergnes, certains quartiers connaissent des hauts et des bas, retrouvera-t-il une lumière éclatante ?

L’auteur remercie toutes les personnes qui lui ont apporté des informations et documents.

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