L'Aveyron de Jean-Marie Périer : "Ici, vous avez de la vraie bonne cuisine"

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  • Avant de retrouver la scène en octobre avec Flashback, Jean-Marie Périer profite des charmes du Villeneuvois.
    Avant de retrouver la scène en octobre avec Flashback, Jean-Marie Périer profite des charmes du Villeneuvois. dr
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Propos recueillis par Aurélien Delbouis

Photographe, réalisateur, auteur, homme de scène et désormais éditeur de la marque "Loin de Paris" avec les éditions Privat, Jean-Marie Périer navigue entre Paris et l’Aveyron avec une préférence marquée pour la cité médiévale. Ses prochains projets ? Un livre de photos à paraître en octobre 2020. Un livre qui reprend les travaux qu’il partage depuis un an sur Instagram. En parallèle, l’homme de scène peaufine son spectacle, Flashback dans lequel il partage ses souvenirs en images et en chansons… "ça fait cinq ans que je le joue, et je commence à m’emmerder, s’amuse-t-il. J’ai donc décidé de le transformer en conférence. Ça sera la même chose à ceci près que le public pourra me parler et je leur répondrai en impro." En attendant les premières dates – "sans doute en octobre" –, cet ambassadeur de choix nous dévoile son Aveyron. Suivez le guide.

Un lieu

Villeneuve-d’Aveyron, sans aucune hésitation ! D’abord parce que j’y vis depuis 25 ans et que j’ai eu la chance de créer un musée [La maison de la photographie inaugurée le 4 juillet 2015 NDLR] mais aussi pour les Aveyronnais que j’adore aussi. Je suis d’ailleurs très fier de voir que le musée marche du feu de Dieu. Il a, je crois, changé la vie du village qui est passé de 1 000 visiteurs par an à 10 000 actuellement. Tout ça apporte beaucoup à Villeneuve et je suis donc très content, grâce à ça, de leur renvoyer l’ascenseur après l’accueil qu’ils m’ont réservé.

Une conviction

Je sais qu’on me reproche souvent ce discours mais si je suis venu en Aveyron, c’est surtout parce que c’est loin de Paris et qu’il n’y a pas de TGV. Car je vous le dis, avec le TGV, les crétins arrivent. Je suis en Aveyron parce que c’est la France d’avant. Les paysages, tout ça, c’est la France de mon enfance.

Un rituel

J’adore les marchés et ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’il existe encore ici de vrais marchés. Il y en a même partout (rires). Pas la peine de parler de bio. Vous avez partout de bons produits de mecs du coin, de mecs que je connais… C’est extraordinaire.

Un resto

À Peyrusse-le-Roc… Vous ne pouvez pas le manquer, il y en a qu’un seul ! Dans ce petit village, avec son château fort en ruine – "allez voir c’est somptueux !" – il y a une dame dans son petit restaurant qui fait de la vraie cuisine aveyronnaise. Pas des trucs qui font "genre" comme à Paris où les asperges dansent le tango avec trois gouttes de vinaigre… Non ici vous avez de la vraie bonne cuisine… généreuse. Vous aurez compris, ce que j’aime, c’est la vraie bouffe aveyronnaise, et là, dans ce petit resto de Peyrusse, il y en a ! Allez-y les yeux fermés !

Un immanquable

Il faut aller au Jardin de la Mothe à Salles-Courbatiès. Une Anglaise s’est installée là avec son mari il y a 25 ans, comme moi. Petit à petit elle a aménagé un jardin à l’anglaise – sublime – là où il n’y avait que des champs. C’est à tomber par terre !

Un souvenir

Le seul souvenir que j’ai de l’Aveyron, et c’est une des raisons pour laquelle je suis venu m’installer ici, c’est une tournée avec Jacques Dutronc dans les années soixante. Lui était sur scène et je l’accompagnais de date en date. Et déjà à l’époque, on s’était dit : "C’est franchement bien ici, faudra qu’on revienne !" Et quand quelques années après j’ai quitté Paris, je suis venu ici, en souvenir aussi de ces moments-là.

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