Marcillac-Vallon. Yvonne Majoulet a soufflé ses 100 bougies

  • Un siècle d’une vie bien remplie qu’Yvonne Majoulet poursuit désormais à son rythme.
    Un siècle d’une vie bien remplie qu’Yvonne Majoulet poursuit désormais à son rythme.
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CORRESPONDANT

Yvonne Majoulet, née Solignac, a soufflé ses cent bougies à la maison de retraite Saint-Joseph où elle réside depuis une paire d’années. Son fils Daniel et sa belle-fille Renée étaient à ses côtés pour célébrer cet événement et partager avec elle le repas de fête préparé par l’établissement.

Après avoir levé son verre empli d’un Saint Raphaël citron, comme au bon vieux temps, la centenaire, malgré une mémoire parfois défaillante, a participé à l’évocation de quelques moments forts qui ont jalonné sa longue vie. La famille Solignac, originaire de Conques, habitait à Paris quand la petite Yvonne est venue au monde, dans le quartier de La Bastille, le 15 juillet 1920.

En 1938, Yvonne épousait Emmanuel Majoulet à Saint-Cyprien-sur-Doudou. Comme bien d’autres aveyronnais, le couple s’installe à Paris pour tenir un bistrot, aux Halles tout d’abord puis à Montmartre et enfin Place de la Madeleine. "Derrière son comptoir, ma mère était une maîtresse femme qui s’imposait par son autorité et son sens du commerce" confie son fils Daniel qui se souvient qu’elle jouait fréquemment la tournée avec ses meilleurs clients. "Je gagnais tout le temps, affirme-t-elle avec assurance, et le perdant devait alors m’offrir mon apéritif préféré... un Saint Raphaël citron !"

Voyage au Mexique, pratique du parachutisme ascensionnel, séjours chaque année à l’Ascension dans la maison familiale de Saint-Cyprien où sa belle-sœur, Alice Alary, tenait le bar des sports et une boutique de chapeaux...

Daniel et Renée égrènent les bons souvenirs dont l’évocation illumine le regard d’Yvonne. La fête anniversaire ne pouvait s’achever que par la dégustation d’une coupe de champagne, dans laquelle la nouvelle centenaire n’a pas dédaigné tremper ses lèvres.

1920-2020, un siècle d’une vie bien remplie qu’Yvonne Majoulet poursuit désormais à son rythme, dorlotée par un personnel soignant très bienveillant qui ne cesse de lui prodiguer ses meilleures attentions.

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