Villefranche-de-Rouergue. Des œuvres cinématographiques éclectiques qui font sens

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  • Le buste de l’abbé Justin-Bessou (1845-1914) sur la place Saint-Jean, à Villefranche-de-Rouergue.
    Le buste de l’abbé Justin-Bessou (1845-1914) sur la place Saint-Jean, à Villefranche-de-Rouergue.
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GDM

Décidément le Labyrinthe musicalité a distillé tellement d’émotion en à peine trois jours… Des émotions qui ne nous quittent pas bien des jours après… Le summum a retenti à l’église des Augustins, dans notre Perle bien aimée, lorsque les chœurs se sont répondu en interprétant le fameux "Miserere" d’Allegri, une œuvre mythique créée pour la chapelle Sixtine du Vatican. C’était beau à en pleurer, on avait la gorge nouée. Que dire si ce n’est ressentir….Tout ça sous la merveilleuse direction du Lituanien Rolandas Muleika qui en a profité pour déclarer sa flamme à notre Bastide sous l’œil du maire, Jean-Sébastien Orcibal, qui en rosissait de plaisir. Et ce dernier d’entamer avec le chef d’orchestre une discussion de haute volée sur le patrimoine des monuments de la ville pouvant accueillir des concerts et de débattre et louer l’acoustique de chacun des lieux (église des Augustins, chapelle des Pénitents noirs, chartreuse Saint-Sauveur, chapelle Saint-Jacques, collégiale Notre-Dame, sans oublier le bijou du théâtre municipal) sous l’œil aguerri de son adjointe à la culture, Sylvie Bouchaud.

En se lançant dans une démonstration de "tentures que l’on pourrait accrocher car il y a déjà les crochets" afin de tirer encore bien meilleur parti de l’acoustique déjà très bonne, on sentait que le maire n’a pas que des crampons aux pieds et tend aussi vers des envolées lyriques. Jean-Sébastien Orcibal veut tirer parti au maximum du patrimoine matériel de la ville et c’est tant mieux ! Car que de trésors, de joyaux dans notre belle endormie.

Ces concerts du Labyrinthe qu’"on ne voit pas à la télé", disent presque penaudement les organisateurs, n’en sont pas moins de très haute facture. Et dans la plus grande simplicité qui plus est, ce qui a un peu manqué au concert policé du célèbre violoncelliste venu quelques jours auparavant régalé quelque chanceux.

Mais finissons cette digression et revenons à la belle histoire du patrimoine de notre "ville franche" qui nous est contée en images et en sons tous les soirs, sur les dix coups de 22 heures, sur la place Notre-Dame. Que rêver de mieux comme décor de spectacle que notre imposante et grandiose collégiale et les maisons d’époque qui lui sont accolées. On peut voir et revoir ce spectacle sans se lasser tellement il est bien fait. Il est accessible à tous, à tous degrés de compréhension, par petits, grands, âgés, assis, debout et même couché pour les animaux heureux de partager un moment convivial sur les pavés encore tous frais des jets d’eau qui se sont tus quelques instants auparavant. Chut !…..ça commence…

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