Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : la place Notre-Dame ouverte aux voitures

C’était une promesse de campagne de l’équipe "Osons pour Villefranche" de Jean-Sébastien Orcibal. "Nous ouvrirons la place Notre-Dame au stationnement des véhicules, le matin hors période estivale". Ce sera chose faite à partir du lundi 19 octobre, les lundis, mardis, mercredis et vendredis, de 9 heures à 13 h 30, sur la totalité de la place (le jeudi et le samedi, place au marché).

L’interdiction totale de cette place aux véhicules avait soulevé bien des tollés au moment où le précédent maire, Serge Roques, avait pris la décision. Depuis, le vent de colère était retombé. "Nous avons cherché une position de compromis. Entre les commerces, notamment alimentaires, à qui nous voulons apporter du flux, et les tenants de l’esthétisme des lieux", explique Jean-Sébastien Orcibal. "Le stationnement sera ainsi facilité pour les personnes qui ont du mal à se déplacer ou à porter leurs courses", précise-t-il. Mais, avertit-il, ce ne sera pas un grand parking mais une place d’appoint. D’ailleurs, les conditions de son accès devraient en limiter l’utilisation. Il ne se fera que par la rue Durand de Montlauzeur, qui deviendra entrante dans sa partie basse (à partir de la rue de l’Hôtel-Dieu). La sortie, elle, s’effectuera vers la rue Bories. Comme partout désormais dans le centre-ville, le stationnement sera gratuit et placé sous le régime de la zone bleue, avec une durée limitée à 1 h 30 (la police municipale veillera).

Arcades interdites à la circulation

L’ouverture de la place Notre-Dame au stationnement s’accompagne d’une modification des sens de circulation dans la ville (voir ci-dessous).

Les arcades Saint-Martial, Reyniès et Alphonse de Poitiers seront interdites à la circulation. Pour accéder à la place Notre- Dame, les automobilistes venant de l’avenue Étienne Soulié ou de la rue Borelly devront donc emprunter le tour de ville.

Pas très bon pour le bilan carbone. "Nous voulons éviter le flux de transit par le centre-ville", explique Jean-Sébastien Orcibal, pour justifier sa décision.