Situation toujours extrêmement tendue à l'hôpital de Rodez, pas de transfert de patients

  • Rodez fait face à une deuxième vague très violente.
    Rodez fait face à une deuxième vague très violente. José A. Torres - José A. Torres
Publié le
P. L.

L'établissement ruthénois est toujours à la limite de ses capacités. Et ne voit pas le bout du tunnel.

La situation est toujours critique pour l'hôpital de Rodez, qui fait face à une deuxième vague bien plus importante que la première, comme l'expliquait son directeur, Vincent Prévoteau, dans nos colonnes en fin de semaine dernière.

Pour autant, l'établissement ruthénois n'a pas eu recours à des transferts de patients vers d'autres établissements, comme on peut le voir ailleurs en France. Toutefois, le week-end dernier, deux patients hospitalisés à Decazeville ont pris la direction d'Albi plutôt que celle du piton. Ils y ont été admis en réanimation.

Il faut dire que depuis plusieurs jours, l'établissement ruthénois flirte avec ses limites capacitaires, et la décrue espérée se fait encore attendre.

"Nous n'observons pas cette décrue", regrette ce jeudi 12 novembre Vincent Prévoteau, au four et au moulin et avec l'ensemble des équipes soignantes, pour garder un temps d'avance et être parés à toutes les éventualités.

Aujourd'hui, l'établissement ruthénois est parvenu à armer 52 lits Covid répartis dans les trois services que sont la gériatrie, la pneumologie et le service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT). Sur ses 52 lits, 42 sont aujourd'hui occupés, alors que 8 lits de réanimation sur 11 sont également pris.

Si l'hôpital fait face, "il faut aussi garder à l'esprit que nous avons déprogrammé près de 70 % de la chirurgie", s'inquiète Vincent Prévoteau, qui craint évidemment des conséquences à terme pour les patients. Coté réanimation, un seul lit hors Covid est disponible.

"C'est dur pour le personnel soignant, conclut le patron ruthénois. D'autant que les admissions se poursuivent. Avec 42 lits occupés, nous sommes sur une borne haute depuis maintenant près de 10 jours sans apercevoir la sortie. Lors de la première vague, nous étions montés jusqu'à 35 patients, mais cela avait duré deux ou trois jours."

L'occasion pour Vincent Prévoteau de rappeler la gravité de la situation et l'importance de respecter les consignes, en Aveyron particulièrement. Car ici comme ailleurs, si les personnes à risques payent évidemment un lourd tribut, Jacques-Puel soigne également plusieurs patients âgés d'une quarantaine d'années.

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