Villefranche-de-Rouergue. 265 Villefranchois ont donné leur vie en 14-18

  • Conseillers départementaux,  maire, sous-préfète, députée  et président de la Fnaca étaient réunis pour la cérémonie.
    Conseillers départementaux, maire, sous-préfète, députée et président de la Fnaca étaient réunis pour la cérémonie.
  • 265 Villefranchois  ont donné leur vie en 14-18
    265 Villefranchois ont donné leur vie en 14-18
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    265 Villefranchois ont donné leur vie en 14-18
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GDM

Cérémonie de la signature de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, en comité restreint, place Jean-Jaurès, devant le monument aux morts.

Dans un silence assourdissant du fracas des obus que les esprits imaginent en s’imprégnant des écrits de "Ceux de 14", de Maurice Genevoix, désormais Grand Homme au Panthéon, dans lesquels il a su mettre des mots sur l’indicible, les noms des Villefranchois tombés au combat de la Grande Guerre ont été égrenés d’une voix forte et empreinte d’émotion par Jean-Sébastien Orcibal, ceint de son écharpe tricolore, lors de cette cérémonie du souvenir.

8 millions de morts, 1 400 000 rien qu’en France, et 265 à Villefranche-de-Rouergue. 265 noms et derrière chacun d’eux, une histoire, une vie, une famille, une douleur sans nom. Et comme si l’Histoire recommençait sur d’autres fronts, en d’autres lieux, parfois bien éloignés de la mère Patrie, comme si la guerre survivait toujours, les noms des soldats morts au combat depuis novembre 2019 ont été lus par la sous-préfète de Villefranche-de-Rouergue, Pascale Rodrigo, au garde à vous. Au même moment, sous l’Arc de Triomphe, le Président de la République ravivait la flamme du souvenir, s’inclinait sur la tombe du soldat inconnu devenu symbole des Morts pour la France. "Une mémoire qui vit dans chacune de nos communes", écrit si justement Geneviève Darrieussecq, ministre chargé de la Mémoire et des Anciens Combattants.

Alors il y eut les gerbes de fleurs alignées, déposées avec respect, la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise reprise par le maire, aux côtés de la sous-préfète, entouré des conseillers départementaux, Stéphanie Bayol et Éric Cantournet, de la députée, Anne Blanc, du président de la Fnaca, Philippe Thomas.

Autour d’une place Jean-Jaurès sécurisée par les gendarmes, les anonymes s’étaient aussi rassemblés, çà et là, aînés, familles avec enfants, passants, pour rendre hommage à ceux qui sont morts il y a plus d’un siècle pour que l’on vive aujourd’hui dans une France libre.

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