Saint-Parthem. Le village devra se passer de sa traditionnelle fête votive

Il s’agit, ou il s’agissait, plutôt, de la dernière fête de village, la dernière fête votive de la région. Et pourtant, tout est si calme, presque surnaturel, rue vide, pas de sono, pas d’animation autour des fours à bois, les étals sont vides de pain, tartes, pompes à l’huile. Les tripous ne chaufferont pas, le brouhaha dans la Gabarre n’est que vide et inquiétude.

Combien d’associations sont en sommeil ? Comment reprendront-elles du service pour l’animation, la culture, la musique, les soirées traditionnelles, les concours de belote, les vide-greniers, les bals populaires, les cérémonies aux monuments aux morts, les églises ouvertes aux célébrations recueillies accompagnées de groupe musicaux ? Le monde rural est à l’arrêt.

Le village de Saint-Parthem ne fera pas sa fête d’antan, son réveillon. Nous sommes dans une impasse temporelle, mais un jour proche, les salles d’animations se rempliront d’hommes, de femmes, de jeunes, d’enfants heureux de se retrouver, de parler de ce temps confiné qui restera un mauvais souvenir en espérant qu’il n’aura pas laissé trop de monde de côté.

Tous les villages renaîtront sortant d’un endormissement voulu, mais pas négociable.

Les fêtes de villages reviendront chacune à tour de rôle comme avant.

Soyons patient le temps des retrouvailles arrivera…