Football : encore une désillusion pour Rodez

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  • ENcore une fois, mener n'est pas gagner pour Rodez.
    ENcore une fois, mener n'est pas gagner pour Rodez. JLB
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Aurélien Parayre

Renversé une nouvelle fois, Rodez a enregistré un septième revers cette saison, samedi soir à Paul-Lignon face à Amiens. Le Raf est 19e et les indicateurs restent au rouge vif.
 

Il y a des signes qui ne trompent guère. De ceux qui vous font baisser la tête, qui vous laissent coi. Sans argument, hagards même. La défaite de ce samedi soir, la septième pour Rodez cette saison, renvoie à cela. Car on a longtemps pensé dans un Paul-Lignon congelé et vide d’âmes que les Aveyronnais n’allaient pas égaler leur funeste série de neuf matches sans succès qui datait de 10 ans et… de la descente de National à CFA. La bande à Laurent Peyrelade n’en est pas (encore) là. Il reste beaucoup de matches à disputer. Mais Joris Chougrani ne l’a pas nié hier : « ça fait très mal à la tête ».
Car tout n’est pas à jeter dans la prestation des sang et or. Encore une fois, ils se sont fait renverser, n’arrivant toujours « pas à garder un p… de résultat », dixit le coach Peyrelade. Mais la première période les a vus déballer leur jeu attrayant, malgré les nombreuses absences. Poujol, Ponceau, Tertereau, Roche blessés ; Ouammou suspendu ; Boissier en attente d’une paternité imminente, Douline incertains car gêné par des contractures à la cuisse…

Quand ça ne veut pas…

Les appelés à leur place ont tenu la distance. La paire Leborgne-Ruffaut a notamment rayonné toute une mi-temps. Mais comme depuis trop matches, l’efficacité offensive a fui les Rouergats. Symbole de ce manque criant, le capitaine Bonnet. Certes, il a ouvert la marque, à la demi-heure de jeu et de la tête de près, après un centre contré de Ruffaut. Mais il s’est aussi montré maladroit devant le but avant et après cela. Démontrant aussi le manque de confiance général au sein d’un onze empêtré dans une spirale négative. Car face aux Rouergats, c’était un Amiens, certes au-dessus, mais à portée, qui s’est présenté. Il restait dans le onze de départ seulement quatre éléments ayant évolué en L1 la saison dernière et l’ASC inaugurait une défense à trois, qui a mis un certain temps à se caler. Sauf que ni Chougrani, ni Bardy, de la tête tous les deux dans la première minute de jeu, n’ont su en profiter. On ne peut pour autant pas dire que les Picards ont réalisé le hold-up. Certes, le premier but de Mendoza, sur penalty, peut faire râler les Ruthénois. Et le second - à la conclusion d’un contre après un corner totalement raté par Rodez et alors que Guivarch venait de réaliser une première parade devant Odey - exploser le staff. Sauf qu’il n’empêche, avec 66 % de possession au final et des occasions à la pelle, les Amiénois ont renvoyé la bande au président Murat à ses chères études. Et c’est évidemment très inquiétant avant le déplacement chez le dauphin parisien samedi.
 

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