Rodez : à Bourran, Livefit met la diététique au cœur du bien-être

Il y a un mois, dans le quartier de Bourran, une enseigne du domaine de la nutrition a changé de nom. Elle se nomme Livefit. Son credo, c’est toujours la diététique. "Mais avec plus de liberté" souffle le gérant, Francisco Casas, qui a décidé de ce changement. "Aujourd’hui, les diététiciennes font véritablement leur travail, sans l’obligation de prescrire des compléments alimentaires de l’ancienne franchise".

Ce qui signifie également que les diététiciennes peuvent élargir leur gamme de travail, qui se concentrait jusqu’alors à la perte de poids. "Aujourd’hui, nous sommes plus dans la régulation. Et l’on s’adresse aussi aux sportifs, aux adolescents, etc.", complète Francisco Casas, ravi d’avoir retrouvé une forme de liberté.

Mais pour en arriver à cette décision, il a demandé à son équipe de huit diététiciennes, réparties dans quatre centres en Aveyron (Rodez, Luc-la-Primaube, Millau, Villefranche-de-Rouergue) et deux dans le Cantal (Saint-Flour et Aurillac), de se plonger dans une profonde réflexion. "On a pris une feuille blanche, on a écrit ce que l’on voulait garder et ce que l’on voulait changer" résume Francisco Casas. Rappelant au passage que chacune des diététiciennes est une professionnelle de santé reconnue par l’ARS, et dont les consultations sont prises en charge totalement ou partiellement par la plupart des mutuelles complémentaires.

Bio et circuit court

Et un des souhaits qui a émergé dans cette vaste remise en question a été celui de s’inscrire dans une forme de cohérence en misant entre autres sur le bio et le circuit court pour tout ce qui concerne les compléments.

"Nous avons dessiné une gamme bien personnelle, qui ne peut s’appliquer ailleurs" explique le gérant. En s’appuyant notamment sur les produits du moulin du Pivert, à La Fouillade, la gamme Nutergia de Capdenac. "Notre souhait est de proposer un suivi personnalisé sans contrainte. En misant beaucoup sur la cuisine" sourit Ophélie. "On demande à nos clients d’aller au marché ou chez le producteur du coin" rigole Francisco Casas.

Alors que le contexte sanitaire actuel ne favorise pas spécialement les bons comportements alimentaires, générés par le stress et l’ennui qui sont souvent synonymes de grignotage, ses équipes se veulent rassurantes. "Ce que l’on constate aujourd’hui, c’est que les gens ont aussi un fort besoin de parler.". Et les diététiciennes, qui savent à quel point un équilibre alimentaire peut favoriser un bon équilibre en général sont aussi à leur écoute. "Car notre préoccupation principale, c’est le bien-être des gens", conclut Francisco Casas.