Deux hommes suspectés du braquage de la supérette de Réquista mis en examen et écroués

Suspectés d’avoir commis en seulement quinze jours entre le 22 décembre et le 2 janvier quatre hold-up de bureaux de tabac dans le Lot, la Haute-Garonne, le Tarn-et-Garonne et d'une supérette de Réquista le 31 décembre dernier, deux hommes de 28 et 41 ans ont été déférés mardi soir devant le parquet de Montauban. 

Ils avaient été interpellés dimanche dernier dans un hôtel de Cahors (Lot) où ils avaient leur quartier, au cours d’un imposant dispositif de gendarmerie mobilisant une unité du GIGN de Toulouse. Après quarante-huit heures de garde à vue, ils ont été
conduits dans le bureau de la substitut du procureur de Montauban puis dans celui de la juge d’instruction déjà saisie de ces faits de nature criminelle.

Détention provisoire

Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, ayant partiellement reconnu leur implication dans ces braquages, la juge d’instruction leur a notifié leur mise en examen. Sans surprise, le parquet qui avait requis le placement en détention provisoire des deux individus, a été suivi par le juge des libertés et de la détention (JLD). Au terme de leur défèrement, le duo a ainsi été placé en détention provisoire mardi soir.

La gérante de l’hôtel qui avait été interpellée et placée aussi en garde à vue dimanche, a été remise en liberté. Concubine de
l’un des suspects, cette trentenaire aurait été jugée peu coopérative durant les perquisitions de l’établissement par les  gendarmes. Ces derniers qui recherchaient notamment deux armes ayant servi au braquage, ont ainsi passé une partie de la nuit à fouiller les 80 chambres de cet hôtel.