Football - Coupe de France : Eric Luban grince des dents

Lorsqu’elle a annoncé, mardi 19 janvier, que les équipes du monde amateur toujours engagées en Coupe de France allaient pouvoir reprendre le fil de cette édition adaptée (professionnels et amateurs avancent chacun de leur côté avant de se retrouver en seizièmes de finale), la fédération française de football ne s’attendait certainement pas à susciter autant de défiance, voire d’opposition de la part de certains des entraîneurs ou dirigeants directement concernés, à l’image d’Éric Luban, président d’Onet-le-Château, dont l’équipe fanion ira affronter celle de Tarbes, qui évolue au même niveau qu’elle (R1), dimanche 31 janvier.

« Ils (les dirigeants de la FFF, NDLR) ont fait comme d’habitude, en faisant une annonce publique avant de prévenir les clubs, qui sont pourtant les principaux concernés, déplore-t-il. On nous impose tout et on n’a rien à dire. Ils sont dans leur tour de verre, mais qu’ils aillent voir un peu sur le terrain, qu’ils suivent les clubs amateurs pour les aider à gérer la situation. [...] Ils veulent sauver cette Coupe de France, car ils disent qu’elle n’a jamais été annulée, même pendant la guerre. Et alors ? Est-ce que ce serait grave si elle n’avait pas lieu une année ? »