Rallye : un podium "formidable" pour la Sébazacoise Pélamourgues en Roumanie

  • La Subaru copilotée par Marine Pélamourgues, le week-end dernier en Roumanie.
    La Subaru copilotée par Marine Pélamourgues, le week-end dernier en Roumanie. Repro CP - Repro CP
  • Marine Pélamourgues.
    Marine Pélamourgues. Repro CP - Repro CP
Publié le , mis à jour
Serge Carrière

Copilote de Maxime Vilmot, la Sébazacoise Marines Pélamourgues a terminé deuxième du 5e Winter Romania Historic Rally il y a quelques jours ; alors que, de son côté, l’équipage aveyronnais Yanis Desangles Nicolas Théron a, lui, été contraint à l’abandon au rallye de Monte-Carlo.

"C’est formidable", explique la jeune aveyronnaise encore aux anges d’être montée sur la deuxième marche d’un podium international de rallye historique derrière le Belge Ghislain De Mévius. Après une sortie de route dans la neige à quelques mètres de la ligne dans l’ES2, qui leur coûte près de 8 minutes, l’équipage de la Subaru 555 entame sa “remontada” et aligne les temps scratches, 10 sur les 14 spéciales restantes, pour terminer 2e à 1’27 du leader. La victoire était largement à leur portée. "Ce fut une très belle course au cours de laquelle nous avons fait de formidables rencontres, vécus des moments
inoubliables et traversé des paysages à couper le souffle", a dit, cette semaine à froid, l'Aveyronnaise, avant de poursuivre : "Je remercie Maxime pour la confiance qu’il m’a accordée et pour m’avoir permis de vivre cette expérience que je ne suis pas prête d’oublier. "

Au Monte Carlo le week-end dernier également, et même s’ils ont été contraints à l’abandon sur ennuis mécaniques lors d’une
assistance, les Aveyronnais Yanis Desangles et Nicolas Théron (Skoda Fabia) ne garderont, eux aussi, que les bons moments de leur première participation à une course comptant pour le championnat du monde.  "C’est dommage mais nous avons vécu d'excellents moments. Une épreuve du Mondial, cela n’a rien à voir avec les autres. Même si la course s'est déroulée à huis clos (Covid oblige, NDLR), il y a une ambiance particulière. C’est la magie du Mondial." 35e au moment de leur abandon, les Aveyronnais auraient pu prétendre participer à la dernière journée réservée aux 50 meilleurs et franchir la ligne à Monaco ; ce qui était leur objectif mais ils ne regrettent
rien. " Il y a plein de souvenirs et je pense que d’ici la fin de l’année nous allons participer à une nouvelle épreuve si les conditions sanitaires le permettent", glissait cette semaine un Nicolas Théron qui regardait déjà du côté de la Catalogne.

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