Rodez. Des étudiantes informent les lycéens sur les dangers du "gaz proto"

  • Mathilde, Thaïs et Cascendra impliquées dans la prévention.
    Mathilde, Thaïs et Cascendra impliquées dans la prévention.
Publié le
JDM

Une action au lycée La Cazotte dans le cadre de leur projet d’initiative et de communication.

Ce sont trois jeunes femmes de 19 ans, Thaïs Guiraud, Cascendra Barthe et Mathilde Apell qui, dans le cadre de leur Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) productions animales, à La Cazotte, ont pris à bras-le-corps le problème de drogue lié au protoxyde d’azote.

Ce vendredi, face à une soixante d’élèves de terminale du lycée, elle réalise une matinée de sensibilisation aux dangers de la consommation de ce gaz communément appelé "gaz hilarant" ou "proto".

"Beaucoup de vidéos sur les réseaux sociaux"

Depuis le mois d’octobre, elles ont élaboré cette action, liée à leur projet d’initiative et de communication (Pic), en partenariat avec "le gendarme Éric Antoine, formateur relais, Célia Sirvin intervenante pour l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) et Association Yohan, un groupe créé sur Facebook par les parents d’un jeune décédé en 2019", précisent Cascendra, Thaïs et Mathilde.

Le protoxyde d’azote est un gaz à usage médical utilisé pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques. Il sert également de gaz de pressurisation, notamment pour les aérosols alimentaires comme les siphons à chantilly, dont on trouve les cartouches de gaz en vente libre. "Il est inodore, incolore, on ne peut pas le détecter. Il est aussi simple à conserver, bon marché et très facile d’accès", explique Cascendra. "Nous avons choisi de faire de la prévention autour de cette drogue parce que peu d’actions sont menées. Et puis, au moment où on s’est décidé, beaucoup de vidéos tournaient sur les réseaux sociaux, à propos du protoxyde d’azote. On trouvait intéressant d’alerter sur les dangers de ce produit", ajoutent Mathilde et Thaï.

Toutes trois ont réalisé en amont un sondage auprès des élèves de terminale, "ce qui nous a permis d’adapter notre intervention", disent les étudiantes. "Le choix de cette drogue c’est aussi parce que sur le cannabis par exemple, on est informé depuis tout jeune, on connaît très bien, alors que le protoxyde d’azote c’est nouveau et peu connu. Et quand on voit certaines conséquences… C’est nécessaire de pouvoir prévenir", analyse Cascendra.

Les étudiantes ont articulé, cette matinée, via trois groupes d’élèves, avec la gendarmerie pour un questionnaire, l’association pour un témoignage et l’ANPAA pour une visio-échange. "En clôture, est prévue une battle avec toutes les classes, pour voir ce qu’ils ont retenu et aux gagnants, on offre une boîte de bonbons parce que ça fait toujours plaisir !", se réjouissent les filles.

Parmi les partenaires, les jeunes femmes citent aussi la mairie et la communauté de communes, qui sont intervenues sur le financement des dépliants et des affiches qu’elles déposeront à l’infirmerie du lycée. Pour ce projet d’initiative et de communication, Thaïs, Cascendra et Mathilde seront notées sur leur sens de l’organisation et leurs capacités à mener à bien cette action.

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