Onet-le-Château. Football : "Ce que l’on vit est top !", se réjouit le Castonétois Anthony Couly
Double buteur dimanche à Tarbes lors du sixième tour victorieux (5-2), Anthony Couly, milieu de terrain, savoure son expérience avec le club castonétois, qu’il a rejoint il y a deux saisons et demie. Désormais parfaitement installé dans l’Aveyron, il ne se voit pas en repartir.
Begoux, petit village aux portes de Cahors, en arrivant de Villefranche, avec son stade champêtre en bordure de la nationale. C’est sur ce terrain qu’Anthony Couly a commencé le football, à l’âge de 5 ans, avant de rapidement prendre la direction du "grand voisin" cadurcien pour y poursuivre sa formation et sa progression. "Par la suite, j’ai rejoint Pradines chez les 17 ans, puis effectué quelques allers-retours en senior, toujours entre Pradines et Cahors, en R1", explique le futur trentenaire.
Quand il y a deux ans et demi, sa compagne reçoit une proposition d’embauche à Rodez, le couple ne réfléchit pas longtemps et franchit le cap.
Neuf, puis dix, puis huit
"C’est un choix de vie, assure-t-il. L’Aveyron nous plaisait et des amis lotois étaient déjà sur place, alors il n’y avait plus qu’à… J’ai donc cherché un club et mon ami David Laneau (qu’il se plaît à surnommer affectueusement "l’acrobate", NDLR) m’a mis en contact avec Yoan Boscus, le coach, et le feeling est tout de suite passé entre nous deux. Il y avait aussi au club Julien Brunet, avec qui j’avais évolué à Pradines. Je m’éclate ici. Il y a une super ambiance et tout le monde m’a très vite intégré." Facteur multifonctions dans la vie, le milieu relayeur s’est affirmé au fil des matches, jusqu’à devenir une pièce essentielle du dispositif castonétois. "J’ai eu joué un peu partout ; au début, en numéro neuf, puis dix. J’ai tout de même toujours été un joueur offensif, mais c’est au poste de relayeur que je me sens le plus à l’aise", indique celui qui, demain, à Fabrègues, va disputer pour la première fois de sa vie le septième tour de la Coupe de France. "Avec Pradines, on n’avait jamais pu faire mieux qu’une élimination au sixième tour, aux tirs au but, regrette-t-il. Aujourd’hui, ce que l’on vit est vraiment top et permet d’acquérir de l’expérience." Malgré les multiples chambrages de ses amis sur les réseaux sociaux, le Lotois confirme qu’il ne mettra pas un terme à sa carrière en fin de saison. "Par contre, j’aimerais bien entraîner dans quelques saisons, d’autant plus que je viens d’avoir un petit garçon ; peut-être un futur Pirlo", s’amuse-t-il.
Carbonnades du beau-père et bière avec les copains
Celui qui assure avoir comme passion la "bonne bouffe", et surtout les carbonnades flamandes de son beau-père, et qui aime partager la bière du samedi soir avec les copains du foot ne compte donc pas s’arrêter en si bon chemin.
"J’espère bien que l’on va poursuivre l’aventure avec l’équipe, confie-t-il. Les entraînements très tôt le matin ont payé. On a un groupe qui vit, dans lequel chacun fait les efforts l’un pour l’autre. Même s’il est jeune, on ne ressent pas la différence d’âge avec les quelques anciens."
Associé à son compatriote Julien Brunet au sein d’une "Lot connexion" (à laquelle on peut aussi ajouter Thomas Bennet), Couly tentera de faire encore trembler les filets, demain dans l’Hérault (coup d’envoi à 14 h), pour continuer à rêver, prolonger l’aventure et ainsi entrer dans l’histoire du club en franchissant enfin ce fameux septième tour sur lequel les Castonétois se sont cassé les dents trois fois, en 2001, 2005 et 2013.
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