Elections départementales : Jean-Michel Cosson et Nadia Abbou à l’assaut de Rodez-2

Ils ont tiré les premiers. Et cela sans doute de tout le département. Jean-Michel Cosson et Nadia Abbou ont officialisé leur candidature, mercredi, lors d’une conférence de presse donnée au Monastère, le jour même où les députés ont voté le report de cette élection qui devait avoir lieu en mars au 13 et 20 juin prochains. Faut-il y voir un signe ?

En attendant, les deux élus ruthénois engagent la bataille sur ce canton de Rodez-2, qui regroupe une partie de Rodez et la commune du Monastère, et dont les élus départementaux sont Évelyne Frayssinhet et Serge Julien.

"Majorité municipale ruthénoise"

Une campagne pleine d’incertitude, notamment sur la forme. "Pourrons-nous organiser des réunions publiques, faire du porte à porte ? Quoi qu’il en soit, il faut bien que la démocratie vive", glisse Jean-Michel Cosson qui, pour la première fois, tout comme son binôme Nadia Abbou, se lance dans ce type d’élection. "Notre souhait est de mettre de l’huile dans les rouages entre les projets portés par ce territoire et le Département" expliquent-ils. Citant entre autres les réflexions autour de la voirie, les projets à l’arrêt tels que ceux de l’ancien évêché faute de travail en commun et dans lequel ils verraient bien un institut de l’art culinaire, et plus largement la réflexion autour du développement démographique.

"Travailler ensemble"

Tous deux se présentent sous la bannière "majorité municipale ruthénoise" et assurent vouloir "travailler ensemble" avec le département.

D’ici le mois de juin, Jean-Michel Cosson, enseignant d’histoire et géographie à la retraite, qui siège à la mairie, mais aussi à la vice-présidence en charge notamment des infrastructures sportives de Rodez Agglomération (poste qu’il quittera s’il est élu), et Nadia Abbou, fraîchement élue à Rodez et responsable de l’épicerie sociale d’Onet-le-Château, vont se faire con- naître auprès des habitants du canton. Il reste une quinzaine de semaines avant le premier tour. Qui coïncidera également avec le premier tour des élections régionales. Autant dire que les candidats vont se bousculer au portillon. Finalement, partir un peu plus tôt que les autres pour mieux se faire connaître pourrait être la bonne stratégie.