Villefranche-de-Rouergue : l'octogénaire disparu retrouvé mort

  • Une centaine de perssones avaient tenu à participer à la battue organisée ce vendredi matin pour retrouver l'octogénaire.
    Une centaine de perssones avaient tenu à participer à la battue organisée ce vendredi matin pour retrouver l'octogénaire. DDM - M.-Ch. B
  • Une centaine de perssones avaient tenu à participer à la battue organisée ce vendredi matin pour retrouver l'octogénaire.
    Une centaine de perssones avaient tenu à participer à la battue organisée ce vendredi matin pour retrouver l'octogénaire. DDM - M.-Ch. B
Publié le , mis à jour
M.-Ch. Bessou - DDM

L'octogénaire, disparu depuis mardi 9 février à la mi-journée, a été retrouvé mort, ce vendredi matin, dans une pente escarpée descendant du calvaire vers Villefranche-de-Rouergue. 
 

Raoul Mayran, « Georges », dit « Jojo » pour les intimes, 87 ans, atteint de la maladie d'Alzheimer, était parti mardi 9 février de son domicile du boulevard Pénevayre, profitant de la sieste de son épouse. Et depuis, cet instant-là, il avait disparu.
Les caméras de surveillance de la ville et plusieurs témoignages avaient attesté de son passage en divers point de la Bastide jusqu'à ce qu'on perde sa trace. Équipes cynophiles, hélicoptère et drone avaient été dépêchés sur place pour tenter de le retrouver mais les recherches s'étaient révélées infructueuses. Ce n'est qu'après l'exploitation de la vidéo surveillance du domicile d'un particulier, au calvaire, surplombant la ville, que sa présence avait été formellement identifiée sur ces lieux, le jour même de sa disparition, peu après18 heures. 
Répondant à l'appel de la famille, une centaine de Villefranchois mais aussi d'habitants de Morlhon, village natal de la victime, se sont retrouvés, vendredi matin, au calvaire, sous l'autorité des gendarmes afin de mener une battue et un ratissage minutieux dans les bois touffus descendant vers Villefranche. Plusieurs de ses enfants, dont son fils Jean-Marc Mayran, présents sur les lieux, espéraient encore le retrouver vivant car « il était parti d'autres fois mais il avait su revenir ou bien des connaissances l'avaient ramené ». 
Malheureusement, c'est un civil qui a fait la macabre découverte peu après le départ de la battue. À environ 100 mètres en dessous du calvaire, il a trouvé le corps inanimé du disparu, caché dans une végétation dense. « Il fallait être à 50 cm pour le voir », précise le lieutenant Julien Depardieu. Ce qui explique que les autres moyens mis en place n'aient pas détecté sa présence. Le médecin a conclu au décès mais sans en donner les causes ni l'heure. Une enquête est ouverte et le Parquet de Rodez doit statuer. 

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