Comment un concept d'avion hybride pourrait purifier l'air et sauver des vies

  • Les émissions d'oxydes d'azote (NOx) par les avions sont redoutables pour la santé.
    Les émissions d'oxydes d'azote (NOx) par les avions sont redoutables pour la santé. oliale72 / Getty Images
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Relaxnews

(ETX Studio) - Adapter à l'aéronautique ce qui se fait déjà dans l'automobile, à savoir réfléchir à des motorisations hybrides, permettrait de réduire considérablement la pollution de l'air mais aussi les maladie qui en découlent. Des ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont ainsi imaginé un nouveau type de propulsion hybride-électrique capable d'éliminer jusqu'à 95% des oxydes d'azote rejetés dans l'air par les avions.

Si le trafic routier émet énormément de dioxyde de carbone (CO2), le transport aérien est quant à lui vecteur de pollution aux particules fines, en particulier celles liées aux oxydes d'azote (NOx). Lorsqu'ils volent, les avions émettent donc un flux constant d'oxydes d'azote dans l'atmosphère, à l'effet dévastateur. Sur l'être humain, ils peuvent être responsables d'asthme, de maladies respiratoires ou encore de troubles cardiovasculaires. Il a ainsi été estimé que la seule pollution due à l'aviation entraînait chaque année environ 16000 décès dans le monde.

Les ingénieurs du MIT ont mis au point un concept de motorisation d'avion qui, selon eux, éliminerait jusqu'à 95% de ces émissions de NOx et, conséquence directe, diminuerait également de 92% le nombre de décès associés. Ce concept est évidemment inspiré de ce qui se fait déjà dans l'automobile.

Avec cette nouvelle conception "hybride-électrique", la classique turbine à gaz serait ici reliée à un générateur, le tout dans la soute de l'avion. Ce générateur alimenterait alors en électricité les hélices ou les ventilateurs placés dans l'aile. Les émissions produites par la turbine à gaz seraient quant à elle filtrées avant d'être éjectées dans l'atmosphère.

Ces mêmes chercheurs calculent que si un tel système hybride était mis en place sur un Boeing 737 ou un Airbus A320, cela ne nécessiterait qu'environ 0,6% de carburant supplémentaire pour faire voler l'avion. Plus de carburant pour moins de pollution, un comble !

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