Ségur de la santé : FO prépare le deuxième acte en Aveyron

Ne pas relâcher la pression sur le gouvernement et battre le fer tant qu'il est chaud : telle est la position de Force ouvrière dans le domaine de la santé. Quelques mois après le premier Ségur, qui a abouti à l'obtention, notamment, d'une revalorisation de 183 euros du salaire pour les agents de la fonction publique hospitalière, puis la mission Laforcade, qui a permis d'intégrer les acteurs des secteurs sociaux et médico-sociaux au cercle des bénéficiaires, le syndicat se prépare à une nouvelle "bataille" à l'occasion du deuxième Ségur, dont les négociations vont s'ouvrir en avril.

"On va repartir avec d'autres syndicats pour s'occuper, cette fois, des établissements autonomes, c'est-à-dire ceux qui ne font pas partie de la fonction publique hospitalière, explique Serge Chabrier, secrétaire du groupement départemental santé. Notre objectif est que tout le monde bénéficie de cette hausse de salaire de 183 euros, dans le public comme dans le privé. Ce sera un premier pas mais il ne faut pas que ce soit l'arbre qui cache la forêt. Il y a de nombreuses recommandations à appliquer pour que les gens puissent travailler dans de bonnes conditions. Notre système hospitalier reste dans une situation de grande fragilité et il faut savoir que malgré la crise actuelle, le gouvernement continue à fermer des lits."