Rodez. Mathias Delpoux : la Polynésie, sa terre promise

Abonnés
  • Installé dans une petite commune à 7 kilomètres de Papeete, le Ruthénois s’est rapidement habitué aux nombreux charmes de l’île de Tahiti.	DR Installé dans une petite commune à 7 kilomètres de Papeete, le Ruthénois s’est rapidement habitué aux nombreux charmes de l’île de Tahiti.	DR
    Installé dans une petite commune à 7 kilomètres de Papeete, le Ruthénois s’est rapidement habitué aux nombreux charmes de l’île de Tahiti. DR
Publié le
Aurélien Delbouis

Ancien rugbyman pour le compte du Stade Rodez Aveyron, Mathias Delpoux a quitté le piton pour la Polynésie française, sans pour autant perdre de vue sa passion pour le sport. Voyage sous le soleil à 15 000 km du piton ruthénois.

Il a quitté le vert du stade Paul-Lignon pour le bleu turquoise de la Polynésie française. Installé en périphérie de la capitale Papeete, Mathias Delpoux n’a pourtant jamais perdu de vue sa passion pour l’ovalie et le sport en général. Coach sportif à Puna Auia, petite commune de l’île de Tahiti, le natif de Rodez est un homme heureux. "J’ai quitté la France par amour, confie d’emblée l’ailier de carrière qui n’a pas hésité bien longtemps avant de suivre sa femme, Polynésienne, à 15 000 km de l’Hexagone.

Gérant jusqu’à aujourd’hui d’une salle de sport – qu’il vient de vendre –, ce self-made-man aveyronnais travaille déjà sur un nouveau projet : un studio de coaching dans la capitale. "Une suite logique, commente le jeune homme de 34 ans, qui a trouvé l’équilibre sur le joyau polynésien. "Le sport a toujours été central chez moi. Je jouais pas mal au tennis. J’étais aussi licencié au Stade Rodez Natation pendant 13 ans." Mais c’est surtout le rugby qui laissera à cet excellent ailier ses plus beaux souvenirs. "Après le centre de formation du Stade Aurillacois, je suis reparti à Rodez où je jouais plus jeune en catégorie Reichel. En parallèle, j’ai embrayé sur une licence professionnelle Gestion de la condition physique des intervenants en situations hostiles (GCPSH)." La suite, on la connaît.

Aligot à la carte

Sur son île qui face à "la recrudescence des cas de Covid-19 dans le monde", garde toujours fermées ses frontières aux touristes, la vie est pourtant plus douce qu’en métropole. "Tout est très différent ici. Les restaurants sont toujours ouverts. Psychologiquement, ça change pas mal de choses." Seul un couvre-feu en vigueur sur Tahiti et Moorea, et le port du masque aux abords de certains lieux et espaces publics, lui permet de ne pas oublier la situation sanitaire mondiale. Mais comme le commente Mathias, "à l’heure actuelle, je préfère être ici qu’en France même si pour moi, qui suis quelqu’un de très "famille", la distance est parfois difficile à gérer."

Heureusement pour lui et la grosse communauté d’expats – "étonnamment, confie Mathias, il y a pas mal d’Aveyronnais ici" – le mal du pays n’est que de courte durée. "Le cadre est sublime, la vie est plus cool qu’en France, la population franchement accueillante et tu vis toute l’année sous 27 °C. J’ai aussi rechaussé les crampons dans un petit club de rugby local. C’est plaisant."

Ce fan de bonne bouffe peut enfin compter sur une petite adresse à Papeete qui propose – eh oui ! – de l’aligot à la carte. Sans doute le meilleur remède pour lutter contre le mal du pays.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?