Occitanie : moins de gestes barrières, inquiétudes sur les troubles psy

Des mesures de distanciation physique "qui ont diminué" en parallèle d’une "augmentation des comportements sociaux à risque dès la levée du 1er confinement (mi-mai) et jusqu’à mi-septembre 2020" ; une distanciation physique "moins adoptée par les populations les plus jeunes (<35 ans) et les inactifs, mais "mieux respectée par les personnes à risque de forme grave" ; chez les hommes, une "moindre adhésion" constatée vis-à-vis des mesures de prévention (hygiène et distanciation physique). C'est ce qui ressort de l'étude menée dernièrement par CoviPrev auprès de 2000 personnes âgées de plus de 18 ans.

Ainsi en Occitanie, les fréquences du respect systématique de la distanciation physique par les répondants aux enquêtes, qui étaient de 82,3% de mars à mai 2020 sont aujourd'hui à 56,7% à l'issue du chute régulière. Pour ce qui est des mesures d'évitement des regroupements et réunions, observées actuellement systématiquement par 57,6% des sondés en Occitanie, les choses s'améliorent après une chute de ces mesures à 33,4% (juillet-août) et 31,4% entre septembre et octobre. 

La santé mentale de la Région a elle aussi été étudiée par CoviPrev. Ainsi on note depuis la fin de l’été, une augmentation des troubles dépressifs en Occitanie, qui sont aujourd'hui au plus haut depuis le début du confinement avec 21,5% des sondés concernés. En juillet-août, les sondés étaient 10,4% à déclarer soufrir de troubles psy et 15,5% pour la période septembre-octobre. 

L'étude met en évidence que la santé mentale des femmes est plus affectée que celle des hommes, ainsi que celle des personnes en situation financière difficile ou les inactifs.