Espalion : les aficionados ont retrouvé les bords du Lot

  • Jean-Robert avec ses quatre belles prises.
    Jean-Robert avec ses quatre belles prises.
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Centre Presse Aveyron

Tout comme la majorité des cours d’eau du département, les berges du Lot entre Espalion et Saint-Côme ont attiré, samedi, plusieurs pêcheurs pour l’ouverture de la pêche à la truite.

L’année 2020 restera pour les pescofis une année à oublier puisque, quelques jours seulement après l’ouverture, le confinement allait leur interdire la pratique de leur passion pendant plusieurs mois. Des pêcheurs qui semblaient, samedi, avoir retrouvé un peu de sérénité et qui ne cachaient pas leur satisfaction de s’installer au bord de l’eau. Un retour à la liberté fortement apprécié et qui faisait passer au second plan la déception provoquée par le peu d’appétence des truites pour le ver de terre ou l’asticot accroché à l’hameçon.

Pourtant, cette année, les conditions pour une belle pêche semblaient réunies : pas de vent, une température idéale, pas d’eau de neige, une rivière calme et des truites farios récemment lâchées pour la circonstance par l’AAPPMA espalionnaise. Des lâchers qui d’ailleurs se poursuivront régulièrement jusqu’au mois d’août, a précisé Claude Rus, le président de la société. Tout en observant les bouchons, les discussions allaient bon train entre pêcheurs. Certains évoquaient les pêches d’antan où l’abondance de poissons bons et beaux dans le Lot permettait d’emplir à coup sûr les paniers. D’autres expliquaient la raréfaction du poisson par la présence en nombre des cormorans et des loutres.

Si les berges du Lot étaient, samedi, encore bien fréquentées on n’y retrouvait plus cependant les pêcheurs des départements voisins qui venaient en nombre il y a quelques années encore.

Certes la rivière attire toujours ses habitués pour qui l’ouverture reste un rituel, mais la pêche semble désormais attirer un nouveau public plus familial. En effet, de l’entrée du Foirail jusqu’au ruisseau de Perse, plusieurs enfants accompagnés des parents ou grands parents s’essayaient aux techniques de la pêche au coup ou du lancer.

Un rajeunissement accompagné d’une féminisation qui semble rentrer dans le paysage de la pêche et qui devrait ravir les responsables de l’AAPPMA locale. Pour cette première journée la patience était de mise et les résultats se sont révélés assez aléatoires.

Beaucoup de pêcheurs, parfois bien expérimentés, n’ont pu éviter de rentrer bredouilles ou ont dû se contenter d’une unique prise dans le panier. D’autres ont toutefois connu plus de réussite en sortant quelques belles bêtes de l’eau, à l’image de Jean-Robert qui, en habitué des lieux, avait, dès 9 heures, attrapé quatre belles truites sauvages dont une de 40 centimètres.

Une délicieuse fricassée qu’il aura, sans nul doute, dégustée dès le repas de midi.

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