Villefranche-de-Rouergue : un projet d’extension à l’Ehpad Marie-Vernières

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  • Les conseillers départementaux encadrent les responsables de l’Ehpad de Villeneuve et membres de l’association Marie-Vernières, et, au centre, le président du conseil départemental.
    Les conseillers départementaux encadrent les responsables de l’Ehpad de Villeneuve et membres de l’association Marie-Vernières, et, au centre, le président du conseil départemental. Photo MCB.
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Visite du président du Conseil départemental à l’Ehpad de Villeneuve d’Aveyron afin d’étudier son projet d’extension.

Le président du conseil départemental, Jean-François Galliard, est à l’écoute de tous les problèmes et de tous les projets liés à la santé en chaque coin de l’Aveyron. C’est ainsi qu’il était sur le Villefranchois, la semaine dernière, et plus spécialement à Villeneuve d’Aveyron afin d’écouter le projet d’extension porté par l’association Marie-Vernières pour son Ehpad.

Un véritable pôle gérontologique

Un Ehpad qui est un vrai pôle gérontologique puisqu’il comprend une maison de retraite (depuis 1994) mais aussi une résidence senior (créée en 1996) pour des personnes âgées encore valides. En 2001, l’Ehpad, en partenariat avec la cuisine centrale, a également organisé un service de portage de repas à domicile pour les personnes isolées. Une prestation qui s’est ensuite étendue aux cantines scolaires. Au total, ce service livre aujourd’hui près de 600 repas par jour. Et concernant les personnes âgées isolées, "cela a l’avantage de faire passer un professionnel de santé tous les jours à leur domicile", souligne le président de l’association Marie-Vernières, le docteur Christian Sournac. Cet Ehpad, qui compte 47 lits, comprend aussi un accueil de jour pour des malades atteints de pathologies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Il comprend aussi une unité Pasa (Pôle d’activités et de soins adaptés) pour des gens qui présentent des troubles cognitifs ou neurovégétatifs ainsi qu’une PFR (Plateforme d’accompagnement et de répit) qui, elle, prend en charge les aidants. Cette PFR, inaugurée en 2018 par le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, comporte un périmètre d’actions assez large avec 86 dossiers traités en 2020, "ce qui exprime un réel besoin de la population. On est responsable de ces gens qui demandent de l’aide, alors on essaie de trouver des solutions. On est vraiment motivé pour combler un manque. Ce qui est nous est souvent demandé, c’est un accueil temporaire mais nous ne l’avons pas. Ça permettrait de ralentir l’entrée en Ehpad et de soulager les personnes", souligne Alain Bersegol, directeur de l’Ehpad.

Réaménagement

Afin de "ne pas avoir un outil obsolète et aussi de maintenir les emplois", l’association Marie-Vernières, par la voix de son président, porte un projet d’aménagement évolutif. "On souhaite raser des maisons alentour afin de construire un nouveau bâtiment de trois étages pour y installer 14 chambres supplémentaires ainsi qu’un accueil de jour. Ces travaux permettraient aussi d’ouvrir l’Ehpad vers l’extérieur avec des aménagements végétalisés et un mini-potager amenés à devenir des lieux de rencontres avec les enfants des écoles et le reste de la population. Certaines salles pourraient aussi être agrandies afin d’étendre les animations, faire entrer des gens de l’extérieur et, pourquoi pas, proposer un café associatif. Une nouvelle organisation des lieux de convivialité qui donnerait, si nécessaire, la possibilité de confiner tout en pouvant vivre dans des espaces privilégiés. Certaines chambres seraient agrandies et transformées en six appartements supplémentaires tandis que d’autres augmenteraient le potentiel de chambres d’accueil temporaire". Le coût de ce projet ambitieux mais réaliste est évalué à 2, 5 M€. La partie autofinancement serait d’un million, le reste étant emprunté grâce à la caution du Département, d’où la présence de Jean-François Galliard à cette présentation. Ce dernier devrait donner d’ailleurs son accord de principe à la poursuite de ce projet courant mars. "C’est très intéressant car vous êtes multicartes, ça fait votre force. Et vous avez vaincu la Covid !" (lire l’édition du 9 janvier).

Ce qui a également rassuré le président du Conseil départemental c’est d’apprendre que les conséquences de ces investissements n’auront que peu d’impact sur le prix à la journée pour les résidents. "À Villeneuve, on reste à un prix correct (NDRL : l’un des moins chers du département) grâce à l’autofinancement qui est très important".

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