Football : attention, danger pour Rodez ce samedi à Guingamp

Abonnés
  • Florian David (à gauche) et Ugo Bonnet devraient être alignés en attaque pour tenter de rapporter un résultat positif des Côtes-d’Armor.
    Florian David (à gauche) et Ugo Bonnet devraient être alignés en attaque pour tenter de rapporter un résultat positif des Côtes-d’Armor. J.-L.B.
Publié le
Centre Presse

Les Ruthénois, actuellement dans une très bonne dynamique, se déplacent chez un Guingamp mal classé, ce samedi soir (coup d’envoi à 20 h). Un match et un adversaire dont leur entraîneur se méfie, conscient que la réalité du terrain ne sera pas nécessairement proche de celle du classement.

Une fois n’est pas coutume, le match que les Ruthénois vont disputer à Guingamp apporte son lot d’enseignements avant même qu’il ne commence, étant donné qu’il leur offre un bon point de comparaison avec eux-mêmes et avec cet adversaire, désormais bien loin de son ambition de montée et, pire, en proie à de sérieuses craintes par rapport à son avenir en Ligue 2. Fin novembre, lorsqu’ils l’avaient affronté sur leur pelouse, ils avaient concédé un résultat nul 1-1 qui avait entretenu leur spirale négative, alors riche de sept matches sans succès et qui allait s’aggraver encore un peu plus au cours des deux rencontres suivantes, ponctuées par autant de défaites. "Il faut garder notre énergie et nos intentions et un jour, ça va nous sourire", avait insisté leur entraîneur, Laurent Peyrelade, à l’époque, alors que Bardy et ses partenaires pointaient à la dix-huitième place du classement, avec onze points.

Classement trompeur

Aujourd’hui, force est de constater que la prédiction de Peyrelade s’est vérifiée. En l’espace de dix-sept journées, son équipe a engrangé pas moins de vingt-cinq points et pris ses distances avec une zone rouge vers laquelle les Costarmoricains ont, dans le même laps de temps, glissé, la faute aux quinze petites unités dont ils ont dû se contenter. Un changement radical pour les deux formations et un contraste renforcé par le fait que, là où Pierre-Olivier Murat, président du Raf, a maintenu sa confiance à son entraîneur, son homologue breton, Fred Le Grand, a décidé de remplacer, début février, Mehmed Bazdarevic par Frédéric Bompard, intérimaire finalement devenu titulaire. Pour autant, c’est avec prudence que Peyrelade a avoué aborder ce déplacement, lui qui ne veut pas croire en un éventuel ascendant offert à son groupe par sa position au classement, en comparaison avec celle d’En Avant.

"C’est un match dangereux, face à une équipe dangereuse, trèèès dangereuse, a-t-il déclaré hier, en conférence de presse. Elle n’est pas à sa place mais quand tu as, comme elle, de la qualité partout, ça te permet, à un moment donné, de faire basculer les rencontres en ta faveur. Elle a de gros temps forts mais aussi de gros temps faibles, mais suffisamment de qualité individuelle pour faire la différence n’importe quand. Sa dynamique est moins bonne que la nôtre mais tout ça reste très fragile et si tu lui laisses un petit bout de quelque chose, elle te punit."

Exigence

Méfiant, Peyrelade l’est également du fait de ce qu’il a pu constater à l’entraînement ces derniers jours. "On est là mais c’était mieux la semaine dernière", a-t-il reconnu. Fallait-il voir là un effet délétère de la victoire obtenue, entre-temps, à domicile face à Valenciennes, samedi dernier, 3-0 ? "Oui, c’est une explication, a-t-il admis sans ambages. Mais il y en a d’autres, comme la dynamique actuelle. Quand tout va bien, tu ne te remets pas trop en question, tu as du mal à faire encore plus d’efforts sans en voir le sens. L’idée est justement d’en trouver, d’avoir cette volonté individuelle et collective qui te permet d’être exigeant, d’avancer, de progresser. Quand tu perds, tu doutes, mais l’exigence arrive tout de suite. La clé est d’être capable de l’avoir quand tout va bien."

"Enfoncer le clou"

Pour ce faire, le tacticien, qui s’attend à un match "du type de celui à Ajaccio" (défaite 1-0) mais attend de ses hommes qu’ils en livrent un de la trempe "de celui à Auxerre" (succès 1-0), a invité son groupe à regarder un peu dans le rétroviseur, peut-être pour y voir les traces du match aller. "Je ne le fais pas trop mais de temps en temps, il le faut, pour savoir d’où l’on vient, quels efforts on a effectués pour en être là où on en est maintenant, a-t-il insisté. Aujourd’hui, on est frais, dynamiques, bien, et il faut enfoncer le clou, mais maintenant, pas dans deux mois. On se reposera quand la saison sera finie."

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?