Decazeville : l'axe Brive-Méditerranée pénètre en ville

  • Parmi les gros chantiers de l’axe Brive-Méditerranée, rappelons-nous la déviation de Lodève.
    Parmi les gros chantiers de l’axe Brive-Méditerranée, rappelons-nous la déviation de Lodève.
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De nombreux chantiers importants et très onéreux ont contraint l’État à mettre la main à la poche.

L’Axe Brive-Méditerranée poursuit son chemin structurant, améliorant partout la circulation.

Lancé en 1964 à Decazeville, le projet prend une nouvelle dimension en 1972 quand l’État décide de financer cet itinéraire (à l’exception des déviations des villes).

Ainsi, on vit fleurir de gros chantiers, comme la déviation de Lodève en 1983, véritable goulot jusque-là ou encore le tunnel du Pas de l’Escalette. L’un des tout derniers fut la déviation de Figeac.

La traversée de Decazeville se présente également comme un gros morceau durant les années 1980.

Il sera découpé en tranches, sections ou tronçons : de Saint-Michel, à Fontvergnes ; de Fontvergnes au rond-point de la Gendarmerie ; de la Gendarmerie à la Vitarelle. Le dernier tronçon, de la Vitarelle à Viviez, ne sera inauguré que dans les années 2000.

Pour Decazeville, on choisit l’option d’une "pénétrante". Christian Bernad, alors responsable de la commission urbanisme sous la municipalité Pierre Delpech, s’explique : "Notre souci permanent a été de garantir les intérêts et la sécurité des habitants, un accès facile au centre-ville pour l’économie et le commerce local, créer aussi une image sympathique de la ville via un aménagement paysager. Enfin, nous avons été intransigeants quant au financement. Vu la situation de notre trésorerie, nous avons demandé à l’État de financer entièrement cette traversée. Ce qui a été accordé exceptionnellement".

Parmi les changements importants, citons la démolition de la cité de Saint-Michel et sa reconstruction près du Riou Mort, la jetée de deux ponts à Fontvergnes (vers l’entrée du quartier et vers le Soulacre), le percement d’un tunnel et d’un passage reliant le Broual au quartier de la Poste, la création d’un parcours piétonnier (qui est d’ailleurs toujours bien fréquenté).

Autre point à souligner, les panneaux antibruit devaient s’intégrer parfaitement au décor.

Trois projets étaient en lice, c’est celui du cabinet toulousain Zirck qui a été retenu et qui fut cité en exemple.

Decazeville et le Bassin sont désormais mieux reliés au réseau routier national.

Merci et bravo aux visionnaires de l’association de l’axe Brive-Méditerranée. Il fallait oser y penser !

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