Le théâtre de Villefranche-de-Rouergue, l’une des trois meilleures scènes de l'Aveyron

  • Le théâtre à l’italienne a été construit en 1896.
    Le théâtre à l’italienne a été construit en 1896.
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Elisa Centis

"Il y a un véritable confort d’acoustique, pas un seul comédien ou musicien ne s’en plaint", lance Sylvie Bouchaud, adjointe à la culture à la mairie de Villefranche-de-Rouergue.

"Avec La Baleine à Rodez et la Maison du peuple à Millau, c’est en effet l’un des trois meilleures salles du département", renchérit Michel Salès, le régisseur général du théâtre Marcellin-Fabre.

Théâtre à l’italienne

Le bâtiment construit en 1896 se singularise par son architecture. "C’est un théâtre à l’italienne", explique Sylvie Bouchaud. Au-dessus du parterre, les spectateurs peuvent aussi prendre place au balcon, en forme de fer à cheval.

Ce bâtiment protégé au titre des Monuments historiques, que les Villefranchois avaient voulu "salle des fêtes" à la fin du XIXe siècle, compte 336 places et 4 places pour personne à mobilité réduite. "Et cette salle bénéficie d’un haut niveau d’équipement pour une salle communale", ajoute Michel Salès. Le matériel de sonorisation du théâtre a justement été renouvelé il y a peu. "C’est du haut de gamme. Quand on a annoncé aux artistes ce qu’on venait d’installer ils ont été directement de bonne humeur", sourit le régisseur général. Ce nouvel outil n’a pas encore servi en raison de la fermeture du théâtre fin octobre avec le début du second confinement. Le respect de l’architecture à l’italienne a cependant quelques inconvénients. La scène étant étroite, elle ne peut accueillir que 60 à 80 musiciens. "Et elle n’est pas vraiment adaptée à la danse", précise Michel Salès.

Un écrin pour les récitals

La disposition des lieux n’est pas non plus idéale pour des groupes de jazz, comme un Big Band. "Car la musique amplifiée se disperse mal."

Mais pour des spectacles de cette nature, la commune dispose de la salle de spectacle de la Madeleine. "Le théâtre est plutôt réservé aux musiques acoustiques. Pour les récitals, c’est un écrin", assure Sylvie Bouchaud, elle-même musicienne. Et un détail qui a son importance "nous avons les meilleurs fauteuils", martèle Michel Salès.

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