Rodelle. Livre : c’est l’histoire d’un type et de la fin du monde…

  • Pour la préface, Laurent Roustan a fait appel à son nouveau voisin, André Valverde, auteur de pièces de théâtre et ancien directeurd’un chapiteau de spectacles à Bondy, en région parisienne.
    Pour la préface, Laurent Roustan a fait appel à son nouveau voisin, André Valverde, auteur de pièces de théâtre et ancien directeurd’un chapiteau de spectacles à Bondy, en région parisienne. PaDS
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Paulo Dos Santos

Avec sa plume aiguisée à souhait, Laurent Roustan porte un regard personnel sur le premier confinement.

Comme l’a si bien écrit, avec originalité, André Valverde, dans la préface, "c’est l’histoire d’un"… type – un peu rebelle et dont la plume aiguisée est habituellement musicienne – qui réagit de façon très personnelle au premier confinement "ordonné" par le gouvernement en mars 2020. Journaliste à Centre Presse, Laurent Roustan a doublement vécu cette période si traumatisante pour certains : au plus près de l’information à distiller au quotidien mais, également, au sein de sa vie privée faite, habituellement, de contacts, d’échanges et de partages dans sa maison de Rodelle où musiciens et autres artistes en tous genres trouvent toujours porte ouverte.

Dans sa "Chronique de la fin du monde", la saison 1 tourne autour de la stupeur. " C’est brutal comme annonce, affirme-t-il. Tout le monde est "scotché" par un confinement qui interdit de nombreuses libertés. Je me retrouve comme un aventurier qui ne peut plus sortir et s’évader comme il l’entend… " Dans son récit aux dix chapitres (certains l’ont peut-être déjà oublié mais le confinement a duré deux mois et demi), il insiste sur le tout virtuel et en devient presque "complotiste" à suivre, sur internet, des soi-disant enquêteurs dont l’occupation est de faire le buzz. " Pour moi, la raison de ce confinement n’est pas claire du tout. Pas plus que ce virus sorti de nulle part. Il existe bel et bien un laboratoire franco-chinois à Wuhan qui est censé alerter les autorités. Je pense qu’il y a eu une faute grave et un certain laxisme de ce laboratoire. D’ailleurs, il serait bon de le mettre à l’amende, 1 ou 2 centimes pour chaque Français ! " L’humour revient vite trouver sa place et c’est chronique chez Laurent Roustan. " Les écrans, déjà très présents dans nos vies, ont été poussés à l’excès. Beaucoup sont passés à l’apéro virtuel. Je n’ai pas pu franchir ce cap. J’ai préféré faire venir un pote avec son accordéon et sa… ponceuse pour réaliser quelques travaux ! " Il frappe un dernier coup, pour la route : " Tu avances masqué et tu as perdu en humanité. On a découvert le télétravail (sans caméra et sans micro, faut pas pousser non plus !) mais il a ses limites."

Après la stupeur, la saison 2, déjà écrite, sera beaucoup plus "sombre" puisqu’il raconte la période de septembre 2020 à janvier 2021, entre confinement (plus difficile à vivre) et couvre-feu.

"Chronique de la fin du monde, saison 1, stupeur" est disponible à la Maison du livre, à Rodez, au centre culturel de Leclerc, à Onet, à la librairie Caumes des livres, à Millau, et sur le site des éditions Territoires. Laurent Roustan sera en dédicace, samedi 27 mars, à l’espace Kerala, rue Abbé-Bessou à Rodez, à partir de 10 h 30.
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