VIDEO. Régulation des populations, données scientifiques : c'est quoi la vénerie sous terre, qui se porte bien en Aveyron ?

  • Une équipe motivée par la vénerie.
    Une équipe motivée par la vénerie.
Publié le
Centre Presse Aveyron

Les différentes missions des équipages de vénerie sous terre en Aveyron.détaillées lors de leur assemblée générale.

Loin des grands espaces de la chasse à courre, un autre type de vénerie, celle dite "sous terre" va débusquer la proie dans son terrier. La vénerie sous terre est une chasse qui permet de réguler les populations de ragondin, renard et blaireau. Elle se pratique en "équipages", à l'aide chiens de type fox-terrier ou teckel.

Régulation démographique à portée scientifique

Pour mémoire, les "déterreurs" de l'Aveyron membres d'un équipage interviennent le plus souvent sur demande. Généralement, pour venir en aide à des agriculteurs excédés par les dégâts commis par le blaireau sur les cultures, mais également à la demande d’éleveurs qui en ont ras-le-bol d’élever de la volaille pour nourrir des renards.

Mais pas que. La problématique de la tuberculose bovine a occupé pas mal les débats lors de l'assemblée générale des équipages de vénerie de l'Aveyron, sous la présidence de Didier Alric, réunis à la Gachoune, commune de Rodelle, ont fait le bilan d’une saison très riche en interventions.. Aujourd’hui, il importe de savoir si cette maladie des vaches a oui ou non basculé sur la faune sauvage. Pour cela, le blaireau est l’un des meilleurs indicateurs. Cependant, il faut pouvoir analyser suffisamment de carcasses en laboratoire pour en être informé.

Aussi, les hommes de Didier Alric seront une nouvelle fois mis à contribution pour faire avancer la science et surtout savoir quel est le niveau de surveillance que l’État doit mettre en œuvre sur le département. En effet, il ne sera pas le même selon que la maladie reste cloîtrée dans la faune domestique ou si elle affecte la faune sauvage.

Le président Jean-Pierre Authier a tenu à souligner "le dynamisme de l’association" soulignant que "malgré la difficulté de cette chasse, le président Alric et ses équipes avaient su constituer un groupe particulièrement volontaire et motivé".

Nombre de départements ont un, voire deux, parfois trois équipages de vénerie sous terre. Parfois aucun. L’Aveyron en compte 23. "Une véritable fierté", a dit le président de la fédération en guise de conclusion. Il fait partie des territoires les plus fournis en ce domaine, comme le Cher, qui compte une trentaine d'équipages.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?