Villefranche-de-Rouergue. L'Aveyron de Patrick Lamarre : "La beauté des Causses m’a toujours inspiré"

  • Adepte de bikepacking, le militaire est un fan absolu d’ultra distance et de micro-aventures. Une passion pour les grands espaces, née comme lui en Aveyron. DR
    Adepte de bikepacking, le militaire est un fan absolu d’ultra distance et de micro-aventures. Une passion pour les grands espaces, née comme lui en Aveyron. DR
Publié le
Aurélien Delbouis

Pilote d’hélicoptère dans la gendarmerie, le natif de Villefranche-de-Rouergue est aussi la référence française du bikepacking. Avec son vélo, ses sacoches et une détermination sans faille, Patrick Lamarre a déjà inscrit son nom sur quelques-unes des plus belles épreuves de la discipline. Inscrit au départ de la sea to peak, épreuve de 2 000 km, tout terrain, sans assistance, le montpelliérain prépare aussi déjà la saison internationale qui devrait le conduire aux Etats-Unis, en Norvège et sans doute en Sibérie, en tandem sur le lac Baïkal ! Entre deux entrainements, le quinquagénaire hyper actif nous dévoile son Aveyron. Entre Causses et Alzou.

Un lieu emblématique

Je suis originaire de Villefranche-de-Rouergue, un petit coin d’Aveyron que j’ai pratiqué tous azimuts. J’ai donc toujours beaucoup de plaisir à retrouver ses sentiers. Le long de la rivière Aveyron ou plus au Nord sur le Causse avec sa végétation si particulière. Je pense aussi au pont du Cayla, vers La Bastide-l’Évêque à l’ouest de Villefranche. Un spot que j’affectionne particulièrement avec ses petits sentiers assez techniques. Un lieu très sauvage, pas facile d’accès, que je connais depuis que j’ai commencé le vélo et que j’aime retrouver régulièrement.

L’endroit idéal où se ressourcer

Les gorges de l’Alzou : j’y vais souvent à pied, en marchant, en courant. Un peu plus loin, il y a aussi les Causses autour de Millau ou en partant vers la Lozère. J’adore aussi les Gorges du Tarn. À pied, à vélo, en kayak… Ce sont des lieux qui m’inspirent.

Un rituel

Le vélo évidemment. Retrouver les copains dans le petit club de vélo de Toulonjac créé par un ami. C’est toujours de bons moments. Avec ou sans assistance électrique (rires). On arrive sur une tranche d’âge qui préfère un peu plus de confort ! Mais ça n’empêche pas de se faire des dénivelés plus importants et d’aller plus loin sans une condition physique exceptionnelle !

Un bon souvenir

Je vais parler du plus récent. Ma dernière virée sur le Larzac avec des amis qui m’ont fait découvrir des coins fantastiques en partant de Millau. Des amis à qui j’avais fait découvrir une petite partie du Canada à l’occasion d’une course sur neige là-bas. Un échange de spots favoris qui fait aussi l’essence du vélo.

Une personnalité

Je pense à Soulages bien sûr, qui a permis de faire rayonner le département. Je vais dire aussi Fernand Brassac, sculpteur villefranchois qui m’a beaucoup marqué plus jeune.

Une spécialité gastronomique

L’aligot sans hésiter avec un bon steak Fleur d’Aubrac. Un classique dont on ne se lasse pas. Tout le monde en mange à la maison. Sauf ma femme que je n’arrive toujours pas à convertir (rires). Pour tout dire, quand je pars en expédition ou sur une épreuve un peu particulière, j’ai toujours une petite ration d’aligot lyophilisé de la marque MX3. Il font de l’aligot bio… Et il n’est franchement pas mauvais !

Une journée idéale

Du soleil, du vélo, un petit peu de trek, de beaux paysages, de beaux chemins. Un petit peu de kayak. Le tout en mode micro-aventure avec un petit bivouac sous les étoiles pour finir ! Le top.

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