Rodez. Le Ruthénois François Blanquet assigné à résidences avec sa start-up Safe place

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  • C’est au 4e étage de cet immeuble de la rue Peyrot à Rodez que François Blanquet a longtemps rendu visite à sa grand-mère. Elle est décédée en octobre 2020, l’année de ses cent bougies. Il y est revenu avec beaucoup d’émotion.	RDS
    C’est au 4e étage de cet immeuble de la rue Peyrot à Rodez que François Blanquet a longtemps rendu visite à sa grand-mère. Elle est décédée en octobre 2020, l’année de ses cent bougies. Il y est revenu avec beaucoup d’émotion. RDS
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Rui DOS SANTOS

Basé professionnellement à La Roche-sur-Yon, cet ingénieur en systèmes et réseaux âgé de 45 ans est spécialisé dans la télémétrie de l’habitat. Après avoir œuvré comme responsable informatique au Canada pour l’ambassade de France, en gardant un œil attentif sur l’Aveyron, département où l’arbre généalogique lui a permis de retrouver trace de quatre générations...

Spécialiste de la télémétrie de l’habitat. Voilà ce qui figure sur la carte de visite de François Blanquet. Bon d’accord, mais encore ? Cet ingénieur en systèmes et réseaux a créé Safe place, une jeune start-up (lauréate 2020 des programmes d’incubation et d’accélération), qui est destinée, en particulier, aux bailleurs sociaux, aux syndics de copropriété, aux gestionnaires de biens. Il est basé en Vendée, à La Roche-sur-Yon (85), dans un espace de coworking. "L’objectif est de fiabiliser le fonctionnement technique des résidences, explique-t-il. Grâce à la technologie non intrusive et aux capteurs intelligents de l’application, les utilisateurs disposent d’une interface de gestion qui propose beaucoup d’avantages".

Il en détaille les principaux : "Consulter en temps réel l’état de santé des éléments techniques des résidences, géolocaliser immédiatement les incidents, accéder facilement à un tableau de bord personnalisé sur tous les supports digitaux...". Il saute sur l’occasion pour lister d’autres leviers : "Agir rapidement sur un événement, communiquer et informer efficacement, planifier une intervention, rassurer les copropriétaires...". Le choix du nom identifie très clairement l’activité qu’il veut développer (Safe place peut se traduire par lieu sécurisé), mais c’est aussi un clin d’œil à ses quatre filles prénommées Salomé, Adèle, Flore et émilie, âgées de 8 à 16 ans.

S’il est né à Paris, en 1975, François Blanquet se dit volontiers aveyronnais. Il a ainsi retrouvé trace de quatre générations, dont Henri Rech, son arrière-grand-père paternel, qui était le propriétaire de la maison d’Armagnac à Rodez. Son père a d’ailleurs vu le jour au 1er étage de cette magnifique bâtisse Renaissance ruthénoise, place de l’Olmet. Le créateur de Safe place a grandi à Nantes. Avec des fourmis dans les pieds. "J’avais un grand désir de voyage", se souvient l’intéressé. Il a donc opté pour un service national en coopération et il a rejoint, en tant qu’appelé du contingent, l’ambassade de France au Canada. Son poste : responsable informatique des missions économiques.

Toujours très lié à l'Aveyron

"J’ai tellement aimé que j’y suis resté avec ma femme, glisse-t-il. Cinq ans de plus et notre plus grande fille y est née". Ingénieur systèmes et réseaux chez Groupe Dessau, il était résident permanent, avec tous les droits, sauf celui de voter. La petite famille a fini par rentrer et s’est installée "naturellement" à Nantes. La Poste, Cap Gemini, Sogeti, Bouyer-Leroux, selon ses propres termes, "les belles expériences n’ont pas manqué". "J’étais animé par le désir d’appartenance à une entreprise, reconnaît-il. Mais, j’ai fini par voler de mes propres ailes". Il avoue : "Au début, c’était un crève-cœur. Mais, si certains disent "Choisir, c’est renoncer", je préfère penser "Choisir, c’est réussir quelque chose d’autre". Du coup, je suis devenu entrepreneur, pour moi".

François Blanquet n’a pas coupé le cordon avec Rodez. "Le lien est très très fort !, confirme-t-il. On vient déjà entre quinze jours et trois semaines tous les étés. On aime retrouver nos amis pour faire des balades sur le Causse". Et si ses quatre filles ne sont pas attirées par l’aligot, il se venge sur la saucisse ! Sans oublier d’autres produits culinaires de la région.

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