Les peintures de Gérard Marty jusqu’au 31 mai à la médiathèque de Rignac

"J’aime cette période fin 1990 et années 2000 où je peignais beaucoup sur des carnets et sur des grands papiers… la gouache c’est beau… c’était joyeux… peintures, dessins coloriés… j’ai toujours aimé ce terme". L’artiste local Gérard Marty présente ainsi son exposition qu’il a intitulée "Si je me remettais à la peinture" : "J’expose de grandes peintures faites dans les années 90 pour des performances dans la rue, des commandes pour des festivals".

Et de préciser qu’il les a repeintes au début des années 2000 et que ce sont donc des peintures recyclées.

Ces portraits sont accompagnés de commentaires qui donnent l’occasion à Gérard Marty d’expliquer son travail : "J’ai jugé nécessaire de faire alterner le passé et le présent… je recherche l’instant de la rupture entre la tranquillité et la violence". Un travail qui est pour lui "juste une histoire de refus constant d’enfermement, une histoire en zigzag mais aussi une histoire de bitures pas toujours joyeuses… une histoire de mec sur la tristesse de l’hiver dans le Nord-Aveyron". Mais dont il est sûr de lui : "L’important, c’est de ne pas avoir de doute sur ce que je fais".

L’artiste ne se ménage pas, il se fait des reproches : "Je devrais être capable d’un peu d’invention… penser que le paradis existe dans la cuisine… que je n’ai pas besoin d’aller le chercher dans le jardin".

Sans oublier une séquence émotionnelle voire nostalgique avec l’évocation d’une femme : "Elle me voyait comme le souvenir idéalisé d’une rencontre lointaine… je l’avais rencontrée sur une image… je vivais avec elle une personne réelle".

Et de communiquer sa déception : "Elle me quitta un matin du mois de juin après avoir déjeuné ensemble".

À voir jusqu’au 31 mai.