Villefranche-de-Rouergue : des parents "heureux" d’un retour à la normale

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  • À l’école Robert-Fabre, dans le quartier du Tricot, la rentrée s’est passée sans anicroche./ Photo C. I.
    À l’école Robert-Fabre, dans le quartier du Tricot, la rentrée s’est passée sans anicroche./ Photo C. I.
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GDM

À l’heure de la reprise pour les écoliers du primaire et de la maternelle, les parents du Villefranchois se sont montrés globalement ravis que l’école puisse reprendre.

Comme des vacances rallongées. Avec le lancement du troisième confinement qui a précédé les vacances du mois d’avril, les écoliers n’ont pas eu deux semaines loin des bancs de leur école mais trois. Ce lundi matin, dans les établissements scolaires de Villefranche-de-Rouergue comme dans tous ceux de l’Hexagone, l’heure était à la reprise pour les enfants. L’occasion pour eux de retrouver leurs camarades de classe et pour leurs parents de reprendre un rythme un peu plus normal.

"Depuis un an, c’est compliqué de prévoir les vacances ou même son organisation dans la vie de tous les jours avec nos enfants", confie l’un des pères de famille qui attend son enfant à la sortie de l’école élémentaire Robert-Fabre dans le quartier du Tricot. "Pour ma part, j’ai dû poser des jours pour pouvoir garder mes enfants. Et même pour y arriver, j’ai dû aller au conflit avec mon entreprise et faire appel aux syndicats alors que c’était une possibilité offerte par Macron (le président de la République, NDLR). Alors là, avec la reprise de l’école, j’en suis heureux car cela permet de reprendre un rythme un peu plus normal, tout du moins avec les enfants." Pour Inès, qui accompagnait sa nièce à l’école Jean-Pendaries, c’est également la fin d’un changement d’organisation. "Je dépannais mon frère pour garder la petite car je ne travaille pas. Alors son retour à l’école, pour moi, c’est aussi l’occasion de me consacrer à nouveau à mes projets."

Des établissements "rodés"

La question de la pandémie, et les risques liés à une possible contamination à la Covid-19, sont très secondaires à écouter les interrogations des parents pour cette rentrée. "On ne se demandait plus si c’était vraiment aujourd’hui la rentrée où la semaine prochaine", confie Sarah, mère de deux enfants concernés par cette rentrée. "On ne peut pas garder les enfants enfermés de toute façon. Et dans les classes, dans les écoles, ils font le plus possible attention." Un son de cloche que reprend Stéphane, un autre parent : "Il faut qu’ils puissent vivre quand même et avec une situation qui s’éternise, il faut que l’on puisse tout de même continuer de vivre. Cela commence déjà avec les enfants." Pour justement s’assurer que les risques sont limités dans les établissements scolaires, les tests salivaires commencés dans le primaire à la fin mars doivent normalement reprendre. "C’est contraignant les différentes mesures sanitaires mais il faut les appliquer, confesse l’une des professeures à l’entrée d’un établissement. On commence à être rodés de toute façon !"

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