Un 1er-Mai sous le double signe du combat et de l’espoir

À l’invitation des organisations syndicales, le rendez-vous du traditionnel 1er mai a été donné devant l’usine de la Sam. On comprend aisément ce lieu, fortement symbolique en ce moment en lien direct avec une lutte que mènent les salariés voulant ardemment sauver leurs emplois, leur avenir, l’avenir du Bassin.

De nombreuses personnes se sont jointes aux salariés qui occupent leur usine depuis 19 jours. À l’occasion de ce 1er-Mai pas comme les autres, une information importante a adressé au public, qui pourrait changer beaucoup de choses, redonner de l’espoir, éclaircir l’horizon.

En effet, les représentants de personnel Ghislaine Gistau et Sébastien Lallier ont annoncé avoir eu des premiers échanges avec Patrick Bellity vendredi dernier au cours desquels l’ancien patron de l’usine viviezoise a confirmé sa volonté de déposer une offre de rachat pour la Sam (lire ci-dessus).

En attendant, à la fin des discours, toutes les personnes présentes ont accompagné les employés de la Sam qui ont une nouvelle fois fait la démonstration de leur détermination et créativité en implantant sur le rond-point des Tuileries un fondeur, symbole de leur métier et de leur lutte. De nombreux membres du personnel de l’usine ont rejoint l’équipe qui a planté ce fondeur sur le rond-point et ils ont été longuement applaudis.

Les jours qui viennent seront cruciaux.