Rodez : Pascal Niggenkemper, quand le jazz est là

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  • Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz.
    Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz. Repro Centre Presse - Philippe Henry
  • Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz.
    Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz. Repro Centre Presse
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    Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz. Repro Centre Presse
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    Le contrebassiste Pascal Niggenkemper multiplie les créationset les expériences. Toujours à l’écoute, il se nourrit des musiques des autres, avec une préférence pour le jazz. Repro Centre Presse
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

Installé depuis trois ans à Rodez, le contrebassiste Pascal Niggenkemper a d’abord écumé les scènes jazz de New York durant dix ans. Aujourd’hui, il se tourne vers des projets plus personnels où la création est au centre de la scène. Avec d’autres musiciens, il se consacre au spectacle Lever Lenga, qui sera joué durant l’Estivada, qui aura lieu du 22 au 24 juillet, à Rodez. 

La musique comme une évidence. Pour Pascal Niggenkemper, cette vérité est apparue au sortir de l’adolescence, pour devenir le fil conducteur de sa vie. Aujourd’hui, à 42 ans, alors que le musicien se retourne sur un parcours déjà riche d’expériences, il se rend compte que les rencontres musicales ont façonné sa vie, sa façon d’être. Sans jamais suivre de chemin tout tracé, il a d’abord appris les bases sur les bancs de l’école avant d’intégrer le conservatoire de musique de Cologne, en Allemagne, où l’enseignement tendait vers le classique. "Mon père est Allemand mais ma mère est Ruthénoise. D’ailleurs, les racines familiales sont à Goutrens, aime raconter Pascal Niggenkemper. J’ai toujours ce souvenir, étant petit, d’avoir passé une partie de mes vacances là-bas. Et même si j’étais à l’autre bout du monde, ce souvenir ne m’a jamais quitté." Après Cologne, grâce à une bourse, le contrebassiste s’est vu offrir la possibilité d’étudier aux États-Unis, berceau du jazz, à New York plus précisément. Il y reste de 2005 à 2015 et y rencontre sa compagne. "C’était un autre monde, un univers plein d’énergie. Où la scène jazz est foisonnante", se souvient-il. Déjà, la musique jazz, avec toute la liberté qui en découle, occupe le centre de sa scène. "Cette expérience m’a fait grandir. J’arrivais à jouer 4 à 5 fois par semaine, sur des scènes différentes, avec plusieurs groupes", raconte Pascal Niggenkemper. Il est décrit par le New York City Jazz Records comme "l’un des bassistes les plus aventureux de la scène musicale actuelle". "Mais la réalité n’est pas toujours facile pour les musiciens. Je me souviens d’avoir cumulé un emploi dans un bureau et d’enchaîner les concerts le soir", explique-t-il, sans amertume.

À New-York, à Chicago, à Détroit, à Saint-Louis, le contrebassiste s’imprègne de la culture jazz nord-américaine, mais l’écho de la scène européenne parvient à traverser l’Atlantique. "J’ai toujours eu une oreille attentive à ce qui pouvait se passer ailleurs, complète le musicien. à un moment, je me suis posé la question de rester à New York. Mais j’ai préféré prendre cela comme une expérience. J’ai eu envie d’écrire un nouveau chapitre de ma vie." Direction Paris, où il multiplie les collaborations. Puis, il y a trois ans de ça, le musicien a ravivé ses souvenirs d’enfance. Installé désormais en Aveyron, à Rodez, Pascal Niggenkemper se sent plus que jamais libre dans ses créations.

"Et puis, j’ai rencontré des musiciens et des gens formidables : Jean-Jacques Triby, Guy Raynaud, René Duran, Jacques Privat, etc. Le spectacle que nous préparons Levar Lenga, notamment grâce au soutien de la Ville, et qui sera joué pour L’Estivada, représente ce que j’aime : l’énergie, la création et le partage."

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