Decazeville. Michel Cadoppi, animateur technique de l’école de foot de la JSBA

Arrivé en septembre 2019, ce dirigeant a déjà, malgré tous les confinements, conquis tout le monde au club grâce à sa sympathie et ses qualités de communication. Il est très à l’écoute et sa connaissance du football font qu’on ne se lasse pas de l’écouter sur le sujet.

Né à Soisy-sous-Montmorency en juin 1952 d’une famille de trois enfants, il a commencé le foot dix ans plus tard à Sartrouville dans les Yvelines. Remarqué sur les terrains, à 14 ans il signera à Poissy pour jouer dans cette catégorie d’âge au niveau national. Dans ce club, lors de sa saison 17-18 ans, il jouera avec Gérard Soler qui sera plus tard buteur à Sochaux, Monaco, Bordeaux… et en équipe de France.

À cet âge il fera quelques piges en équipe fanion sous les ordres de l’ancien international Roger Quenolle qui fera monter, plus tard, le club en D2 (1977-1978). Au poste d’avant-centre, il récoltera de nombreuses blessures face aux rugueux défenseurs de l’époque. Deux chevilles fracturées et une double fracture tibia-péronné freineront son élan et l’amèneront à privilégier sa famille et sa région lorsque Nantes lui fera une proposition à l’aune de ses 20 ans et de son retour du service militaire. Il signera durant quelques saisons à l’A.C. Boulogne-Billancourt avant de se diriger vers le foot corpo aux Pétroles B.P. où son équipe disputera deux finales de coupe de France corpo.

Bien sûr, un tel passionné n’allait pas abandonner le football sans être intéressé par la fonction d’entraîneur : il préparera et obtiendra son diplôme avec Serge Mésonès, à l’INSEP. Dans la foulée, le club parisien du Red Star l’embauchera pour diriger ses juniors. Ensuite, pendant plusieurs saisons, il sera entraîneur-joueur de divers clubs seniors jusqu’à la cinquantaine. Sa qualité de chef d’entreprise pendant une vingtaine d’années en suivant ne lui a pas laissé le loisir de poursuivre cette passion qui le rattrape maintenant qu’il est à la retraite.

S’il s’est retrouvé dans le Bassin, c’est que son épouse a obtenu une mutation professionnelle à Rodez et que le couple a acheté une maison près de Firmil sur la commune d’Aubin.

Très ouvert à la discussion, il souhaite regrouper les écoles de foot des environs pour bien former les plus motivés sans négliger les adeptes du foot loisir.

Concernant les premiers, "s’il y en a qui réussissent, je resterai en contact avec eux pour les conseiller et les soutenir aussi longtemps que possible", ajoute-t-il.