Millau : les artistes sont de nouveau sous les feux de la rampe à la Maison du Peuple

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  • "Les tarifs n’ont pas augmenté" assure Stéphane Chatellard, directeur du théâtre.
    "Les tarifs n’ont pas augmenté" assure Stéphane Chatellard, directeur du théâtre. Lucie Cammas
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Le Théâtre de la Maison du Peuple présente son calendrier pour la saison 2021-2022.

En scène pour une saison dense. Lundi dernier, le Théâtre de la Maison du Peuple a présenté son calendrier pour la saison culturelle 2021-2022. En pause depuis plusieurs mois, la direction est enthousiaste à l’idée de lever à nouveau le rideau. Au programme, danse, théâtre, concerts, cirque il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les âges. "Nous avons beaucoup de projets" explique Stéphane Chatellard, directeur du Théâtre de la Maison du Peuple aux côtés de Claudette Lavabre, présidente de l’association ASSA-ATP ; Philippe Valentin, trésorier de l’association Éclats Lyriques et Philippe Fayret, directeur de Millau Jazz Festival.

D’incontestables étoiles sont attendues cette année : Airelle Besson, trompettiste, Naïssam Jalal, virtuose du jazz ou encore la musicienne Ana Carla Maza, véritable "pépite" souligne Philippe Fayret. "La saison commencera plus tôt cette année, dès le 10 septembre" poursuit Stéphane Chatellard. Et pour cause, avec la crise sanitaire, de nombreuses représentations ont dû être annulées l’année dernière. "Nous avons reporté à cette année des artistes, c’est pour ça que nous commençons la saison plus tôt." explique Stéphane Chatellard.

Parmi les reports, Echos ruraux, pièce théâtrale sur l’endettement d’un agriculteur ou encore Ubu Roi représentation théâtrale et musicale : "Avec Ubu Roi on rit, et par ces temps cela fait du bien." remarque Claudette Lavabre. Une année qui s’annonce dynamique puisqu’au total une quarantaine de représentations sont prévues.

Des spectacles innovants

L’Avare ou encore Hamlet, autant d’incontournables impossibles à user. Pourtant, le Théâtre de la Maison du Peuple ne mise pas que sur les classiques.

La structure propose également des représentations insolites. La où vont nos pères prend la forme d’une BD-Concert.

Les images sont projetées sur scène avec un accompagnement de contrebasse. Autre concept, celui de la rando-spectacle avec Gardarem lo Moral. Clin d’œil au slogan "Gardarem lo Larzac", le groupe musical puise son inspiration dans la lutte du Larzac. La saison culturelle invite à des spectacles créatifs avec des noms parfois intrigants : "De quoi rêvent les pingouins ?", une réelle question puisque la thématique porte sur la fonte de la banquise.

Léa Girardet décide d’aborder un tout autre sujet à travers "Le syndrome de banc de touche". La jeune femme compare sa carrière d’artiste à celle de joueurs de foot, bloqués sur le banc. La diversité des représentations permet d’aborder une multitude de thématiques : le féminisme, le harcèlement scolaire, l’épuisement au travail etc. "C’est une saison vraiment exceptionnelle" assure Philippe Fayret. La programmation se terminera par la fête de fin de saison regroupant plusieurs spectacles dont "Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez !", un titre vu la période, que beaucoup aimeraient prendre au premier degré.

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