Paris. Alisée Vales, une jeune femme qui prend des risques et qui veut être Miss France

  • L’Aveyronnaise Alisée Vales a pris goût aux défilés des élections de miss.	Evygraph L’Aveyronnaise Alisée Vales a pris goût aux défilés des élections de miss.	Evygraph
    L’Aveyronnaise Alisée Vales a pris goût aux défilés des élections de miss. Evygraph
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Rui Dos Santos

Originaire de Saint-Léons, âgée de 23 ans, installée à Paris comme commerciale chez Smile Wanted Group, après un master de droit à Toulouse, elle avoue être plutôt du genre à "sortir des sentiers battus". C’est ce trait de caractère et aussi "un brin de curiosité" qui l’ont encouragée à monter sur les podiums pour défiler et découvrir ainsi l’univers des miss. Après avoir brigué une écharpe en Aveyron en 2018, avoir été élue à Toulouse l’année suivante, elle a participé à l’élection de miss Paris voilà quelques jours. Elle a également tapé dans l’œil des organisateurs et a été sélectionnée pour la soirée miss Ile-de-France fixée dimanche 3 octobre à Dammarie-les-Lys (77).

Est-ce que je suis une jolie fille ?". L’intéressée n’élude pas la question mais, en revanche, elle ne se contente pas de répondre sur la plastique. "J’ai participé à de nombreux défilés, j’ai assisté à beaucoup de soirées et je me suis rendue compte que les mensurations ne font pas tout, poursuit-elle. Il y a, par exemple, le rendu scénique, le fait d’être à l’aise sur scène, la capacité à s’exprimer facilement, à se révéler". Alisée Vales en sait quelque chose.

Force est de reconnaître qu’elle est même devenue une experte en la matière car elle collectionne les écharpes. Née le 7 avril 1998, à Millau, installée depuis l’âge de 6 ans, avec ses parents, à Saint-Léons, elle est montée pour la première fois sur un podium en 2018. C’était à la salle Agora de Capdenac-Gare, pour l’élection de miss Aveyron.

"J’ai vu une affiche et je me suis dit "pourquoi pas ?". ça avait l’air fun et, en effet, je me suis régalé, se souvient-elle. J’ai fait le casting, j’ai participé à la soirée, j’ai mis un pied dans un milieu que je ne connaissais pas. Et j’ai beaucoup aimé". La Sud-Aveyronnaise est repartie des bords du Lot avec l’écharpe de première dauphine. Tant et si bien qu’elle y a pris goût. Et remis ça l’année suivante. Avec succès puisqu’elle est devenue miss Toulouse, puis deuxième dauphine de miss Midi-Pyrénées à Mazamet.

"Honnêtement, j’ai adoré, poursuit Alisée Vales. C’était également la découverte de l’envers du décor. Et puis, plus jeune, je n’avais pas beaucoup confiance en moi. à Mazamet, par exemple, cela s’est passé devant 1 200 personnes et c’était, pour moi, une énorme victoire personnelle. Je revenais de loin". Et, comme elle ne s’était "pas fixée de limite", elle a exploité toutes les lignes du règlement qui autorise à tenter sa chance à trois reprises.

"C’est un de mes traits de caractère", confirme-t-elle. Du coup, après l’Aveyron, après Toulouse, Alisée Vales a pris part voilà quelques jours à l’élection de miss Paris à l’école élysées Marbeuf. Pour cette 5e édition, le comité organisateur a reçu plus de 170 dossiers et, après cinq sélections, a choisi 92 candidates, puis 38 enfin 12 jeunes femmes, dont l’Aveyronnaise pour un show à huis clos où elle portait le n°11.

Si le jury a porté son choix sur Diane Leyre, l’ambassadrice de Saint-Léons a été retenue pour participer à l’élection de miss Ile-de-France à Dammarie-les-Lys (77), dimanche 3 octobre, avec, à la clé, un précieux sésame pour la soirée qui désignera la nouvelle Miss France devant les caméras de TF1. Du haut de son 1,74 m, Alisée Vales croit en sa bonne étoile : "Pourquoi pas ? J’ai déjà réussi à dépasser mes peurs, à prendre la parole en public.

Je n’ai plus de crises d’angoisse. Et puis, mon entourage me dit souvent que j’ai une silhouette harmonieuse. Mes atouts ? Je ne me prends pas au sérieux, j’aime l’adrénaline que la scène me procure. Ces défilés pourraient m’ouvrir les portes de la télé. Cela me plairait beaucoup...".

Commerciale chez Smile Wanted

En attendant, elle poursuit sa carrière professionnelle à Paris. Avec un bac S en poche, décroché à Millau, et après des études de droit effectuées à Toulouse (ses deux métiers de cœur étaient magistrate et huissier de justice), elle a validé son master 1. Le premier confinement a été synonyme de réflexion. Elle est ainsi montée à la capitale "sur un coup de tête". Au départ pour les deux mois d’été. Pour œuvrer dans la publicité, dans l’univers médiatique.

"Je suis partie à l’aventure mais pas dans l’inconnu, précise-t-elle. J’aime bien sortir des sentiers battus. Mais, si je suis assez extravagante, je ne suis pas instable, je préfère les choses cadrées. Les risques payent. Je n’ai pas de regret". Elle a été embauchée en octobre dernier par Smile Wanted Group, une marketplace où elle s’occupe de développement commercial. Au sein de cette régie, elle est ainsi en contact avec des marques pour de la publicité digitale.

Très impliquée, Alisée Vales trouve toutefois le temps de rentrer assez régulièrement au pays : "C’est vital. ça me ressource. J’ai besoin de me retrouver à l’air libre. C’est reposant, apaisant. J’en profite pour faire le plein d’aligot !".

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