Calmont. Tout le village était en fête

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  • Les gradins bien garnis par les spectateurs fascinés par les tours de magie du magicien. Les gradins bien garnis par les spectateurs fascinés par les tours de magie du magicien.
    Les gradins bien garnis par les spectateurs fascinés par les tours de magie du magicien.
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CORRESPONDANT

En ces jours de juillet, ont senti bien qu’il se préparait quelque chose. Les employés municipaux parcouraient les rues, les balayant nettoyant, épilant çà et là, le pied des vieux murs de quelques brins d’herbes folles. Cela sentait la toilette de cérémonie ! Tout s’accéléra peu avant le 10 juillet. Sur la place, dans les ruelles, le comité d’animation et les bénévoles s’agitaient, suspendaient guirlandes et banderoles, montaient des estrades et buvettes. Ainsi paré des habits de fête, c’est avec excitation que tous les habitants attendaient le 10 juillet. Ce jour-là, le maître des cieux leur accorda un soleil radieux. Dès 14 heures, une nuée d’enfants prit d’assaut les deux châteaux gonflables, sous l’œil attentif des parents. Plus tard, près d’une des anciennes tours, un parterre de chaises bien garnies, accueillit Doum, le clowm- magicien, qui avec sa baguette magique fit apparaître rires et stupéfactions, sous le regard d’un chien qui n’attendait que le moment où le lapin allait sortir du chapeau. Mais il sortit qu’un oiseau ! Le chien fut le seul à ne pas applaudir. À la nuit tombée, des centaines de personnes envahirent la place et ses alentours. Tout s’agita, des gobelets occupaient les mains, des odeurs de tournebroches caressaient les narines La musique s’invitait au creux des oreilles. Et çà piaillait, et çà riait. Un bonheur retrouvé.

Neuf coups sonnèrent au clocher de l’église. l’heure de l’appétit. des tables placées sanitairement en pointillé, encerclaient le cœur de village.

Peu à peu, chargés de leur repas, les "fêtards" prirent place sous les guirlandes multicolores. Un grand banquet circulaire comme après chaque expédition de nos amis Obélix et Astérix. Le chanteur ambulant affublé de sa "carriole" et de l’accordéon de feu enflammèrent un ciel étoilé. Au cœur de la nuit, guitares, basses, faisaient bouger et danser des corps trop souvent alanguis.

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