Viviez : récidiviste, la conduite en état d'ivresse l'emmène en prison

  • Une affaire jugée en chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Rodez.
    Une affaire jugée en chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Rodez. Archives Centre Presse - José A. Torres
Publié le
Mathieu Roualdès

Le tribunal judiciaire de Rodez l'a condamné à neuf mois de détention avec mandat de dépôt à l'audience. 

C’est assez rare pour être souligné. Si les atteintes aux personnes, ou aux biens, occupent la majeure partie des comparutions immédiates, un quadragénaire viviézois a appris à ses dépens que conduire en état d’ivresse et en récidive pouvait aussi emmener sur les bancs du tribunal… et en prison !

« Il n’est jamais satisfaisant d’incarcérer quelqu’un pour des délits routiers mais dans votre cas, il n’y a aucune prise de conscience et cela met la vie d’autrui en danger », explique le procureur, dans ses réquisitions, rappelant le parcours du prévenu. Déjà condamné à quatre reprises pour des faits d’ivresse au volant, ou encore de conduite sans permis, ce dernier a de nouveau été pris par la patrouille, la semaine passée. Alors qu’il rentrait de son travail, l’homme, qui avoue avoir « un problème avec l’alcool », se sert deux bières fortes et une boisson anisée, « un double » comme on a coutume de dire dans les bistrots.

Alcoolisme et difficultés

Il est 17 h 30 et il prend le volant pour aller faire quelques courses. Le supermarché est à 500 mètres de son domicile, le temps de croiser les policiers. Ils lui font signe de s’arrêter. Sans réussite. Ils retrouvent sa trace sur un parking et réalisent un test d’alcoolémie. Le résultat est sans appel : 1,47mg d’alcool par litre d’air expiré, soit le double par litre de sang. Surtout, les forces de l’ordre se rendent compte que l’homme n’a pas mis son permis à jour, après une suspension de six mois.

« Je n’ai pas eu le temps de faire la visite médicale », se défend-il devant le tribunal. « On connaît toute la difficulté de se sortir d’une maladie telle que l’alcoolisme. Mon client est honnête, il a un travail. Et s’il est incarcéré, je me pose des questions sur sa réinsertion », plaide son avocat, Me Bastien Auzuech, quand son client, lui, insiste sur la peur de perdre son emploi en cas d’une peine de prison ferme. Le tribunal ne l’entendra pas et le condamnera à neuf mois de détention, avec mandat de dépôt, et la révocation d’un sursis à hauteur de trois mois.

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