Marcillac-Vallon : des opposant aux caméras de vidéoprotection prêts à saisir la justice

Depuis plusieurs mois, Marcillac est le théâtre de polémiques au sujet de l’installation de 5 caméras de vidéoprotection que la municipalité souhaite installer aux abords de l’école maternelle Jean-Auzel et près des containers poubelles du Cambou et de la salle des fêtes. C’est dans ce contexte qu’une quarantaine d’habitants du village ont décidé de mettre en demeure la municipalité pour expliquer leurs reproches concernant ce projet. "Nous dénonçons depuis des mois les conditions dans lesquelles ce projet de filmer les poubelles et l’école maternelle a été mené par le maire : aucune réunion publique spécifique, aucune concertation avec les associations locales ou départementales concernées et un premier vote en novembre 2020 en plein confinement. Face à ce simulacre démocratique, nous avons choisi la voie de la conciliation avant l’étape judiciaire qui est en préparation."

Les habitants mobilisés contre ce projet dénoncent un manque d’écoute et de concertation : "Aujourd’hui, le village est divisé mais le maire refuse de créer une commission pour réfléchir ensemble aux problèmes et définir collectivement les solutions à y apporter. Au lieu de cela, il détourne un sondage improvisé pour justifier son projet, et il ne prend pas en compte le vote défavorable des délégués des parents d’élèves. Si la municipalité ne prend pas en compte les attentes évoquées, c’est par la voie judiciaire que cette histoire pourrait se terminer. Nous ne voulons pas en arriver là, ce que nous voulons c’est préserver la convivialité, la confiance et le vivre ensemble dans notre village. Nous attendons de notre maire qu’il écoute ses administrés. D’autant plus que nous avons de nombreuses solutions alternatives aux caméras. Elles permettront de répondre réellement aux besoins des habitants et de préserver le bien vivre à Marcillac-Vallon."