Viviez : l'avenir de l'usine SAM toujours en suspens

  • Des élus du Bassin avaient grossi les rangs de la manifestation du 23 septembre devant la SAM. /
    Des élus du Bassin avaient grossi les rangs de la manifestation du 23 septembre devant la SAM. / BHSP.
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Centre Presse Aveyron

Le délai du dépôt des offres de reprise a été reporté au 20 octobre, mission d’appui, CIE en négociation avec Renault. Le suspense se poursuit !

Le 16 septembre dernier, le tribunal de commerce de Toulouse avait prononcé la liquidation judiciaire de la fonderie Sam de Viviez, avec poursuite d’activité jusqu’au 10 décembre prochain.

La date butoir de dépôt des offres de reprise avait été fixée par le tribunal de commerce à ce jeudi 30 septembre.

Un délai manifestement trop court puisque mercredi, le cabinet du ministère de l’Industrie a annoncé qu’il n’y aurait pas de repreneur ce jeudi, et que le délai de dépôt des offres est reporté au 20 octobre, soit à 48 heures avant l’audience du 22 octobre déjà programmée afin d’examiner les offres éventuelles de reprise.

De la même manière, la période de poursuite d’activité peut être prolongée jusqu’en mars 2022 par le tribunal de commerce, au regard de l’engagement de Renaut de soutenir financièrement Sam jusqu’à cette date. Ce mercredi matin, deux visioconférences ont eu lieu avec le ministère de l’Industrie. La première pour faire un point sur la situation de Sam, avec les acteurs du dossier (représentants du personnel, collectivités dont Stéphane Bérard représentants de la Région Occitanie, du président du Conseil départemental Arnaud Viala, le président du Ceser Occitanie Jean-Louis Chauzy, de François Marty, président de Decazeville communauté et de maires du Bassin), mais sans Renault. Pour le ministère, cette réunion constituait la table ronde demandée par la présidente de Région Carole Delga. Mais sans Renault, principal client de Sam et acteur central du dossier, s’agissait-il vraiment d’une table ronde ? La deuxième réunion fut le comité de suivi de Sam. Outre l’annonce de la venue dans le Bassin de la mission d’appui du dispositif "Choc industriel" dès la semaine prochaine (lire ci-contre), il semblerait que le groupe espagnol CIE est par ailleurs actuellement en négociations avec le groupe Renault.

"Il s’agit de trouver une solution viable et pérenne pour Sam afin de préserver le plus d’emplois possible", souligne le cabinet du ministère.

75 jours de mission d’appui avec le dispositif « choc industriel » dès la semaine prochaine dans le Bassin

Mercredi 29 septembre,, le ministère de l’Industrie a annoncé la venue, dès la semaine prochaine et pour 75 jours de conseillers de la mission d’appui du dispositif « Choc industriel ».
Initialement prévue pour trouver des solutions dans le Ruthénois après l’annonce des 750 suppressions d’emplois chez Bosch d’ici 2025, cette mission a été redéployée sur le Bassin decazevillois au regard de la situation de Sam.
La mission de ce cabinet spécialisé en ingénierie a pour but « d’identifier avec les élus locaux les potentialités du territoire confronté à des destructions d’emplois. Soit de manière endogène en accompagnant les projets des entreprises locales pour se développer ; soit de façon exogène en favorisant la venue d’entreprises extérieures. Il s’agit de rééquilibrer la balance des emplois », précise le cabinet du ministère de l’Industrie.

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