Millau : allier patrimoine et travail pour aider des personnes à trouver leur voie

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    Découvrir la filière du gant.
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c. m.

C’est l’histoire d’un projet né en 2015 et qui continue de faire des petits : la candidature au patrimoine immatériel de l’Unesco des savoir-faire de la ganterie millavoise. Dernier né de cette grande ambition, La main qui répare. Une association ayant pour but d’accompagner des personnes dans la précarité, des jeunes ou des curieux dans la découverte des métiers de la filière du gant. De la matière première, aux finitions de l’objet de mode. Derrière cette proposition, trois organismes locaux sont à la manœuvre : le Secours catholique de Millau, l’association Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du pays de Millau (SPCIPM) et la Mission locale de Millau.

Olivier Fabre, président de SPCIPM est ravi de cette première réunion : "Nous avons commencé par un temps d’échange où chacun a pu se présenter et pendant lequel nous avons expliqué en détail la candidature et ses objectifs. Les profils sont vraiment variés. Par exemple, il y avait une Géorgienne très douée en couture dont le père était mégissier en Géorgie, c’est une belle histoire."

Les organisateurs attendaient une quinzaine de personnes, au final il y avait moitié moins de monde "mais ce n’est pas grave, ce n’est qu’un début, se rassure Olivier Fabre. L’important c’est de réussir à aider chacune de ces personnes." Car l’objectif principal est là, trouver un travail en lien avec l’un des métiers agropastoraux liés au gant à tous les participants. Pour ce faire, plusieurs activités immersives sont organisées jusqu’à fin octobre.

Au programme, visite d’une ferme, visite du musée de Millau, visite de la médiathèque, visite d’une ganterie et visite d’une peausserie, de quoi donner à ces néoagropastoraux toutes les clés pour réussir à s’intégrer professionnellement dans ce milieu.

Sörene, une passionnée des livres, venue avec la Mission locale est "très intéressée par toutes ces activités, particulière- ment celle à la médiathèque", explique-t-elle. De son côté, Christine n’a "pas de préférence, rien ne m’a déplu et je trouve cela intéressant pour trouver un travail". Fin novembre, tout le monde se réunira à nouveau autour d’un "repas local, car il faut aussi faire découvrir les plats traditionnels de la région", explique Huguette, bénévole au Secours catholique, pour discuter de l’expérience et des suites à donner pour chacun et chacune. "Ce qu’on veut par-dessus tout c’est aider dans la transmission, car l’objectif principal de l’Unesco c’est de transmettre", commente Olivier Fabre. Une transmission qui commence donc par des métiers qui ont fait et font encore la renommée de nos territoires.

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