Villefranche-de-Rouergue. Les non vaccinés manifestent devant l’ARS

Abonnés
  • Les soignants manifestants devant le siège départemental de l’ARS, à Rodez.
    Les soignants manifestants devant le siège départemental de l’ARS, à Rodez. MCB
Publié le
GDM

Une centaine de soignants suspendus ont manifesté, hier matin, devant l’ARS, à Rodez, pour faire entendre leur liberté de choix.

Aux grands maux les grands remèdes, une partie des soignants, membres du collectif villefranchois Liber-Tance, pour la liberté de se faire vacciner ou non contre la Covid-19, ont retrouvé leurs alter ego des collectifs de Figeac, de Millau et de Rodez justement devant le siège de l’Agence régionale de santé (ARS) dans la préfecture aveyronnaise.

Au total, une centaine de soignants suspendus par leur direction puisqu’ils refusent le vaccin, ont scandé en musique " Liberté ! Liberté ! ", certains en blouses blanches et masques blancs, parfois avec une bougie à la main. Ils ont également déployé plusieurs banderoles sous les fenêtres de l’ARS sans que le moindre signe de vie n’émane des autorités sanitaires.

Les manifestants avaient choisi de se faire entendre en ce vendredi 15 octobre, date limite imposée aux soignants pour présenter un schéma vaccinal complet. Suspendus sans salaire, ces soignants, veulent réintégrer leurs services et exercer leur métier en toute liberté. Certains confient qu’"il y a des tensions, des divisions, au sein de la communauté du personnel soignant, qui font de gros dégâts psychologiques. C’est destructeur et violent pour des gens qui ont tout donné et qui ont bossé, lors de la première vague de Covid, sans protection". On les applaudissait tous les soirs à 20 heures et maintenant certains d’entre eux sont hués au nom de leur liberté de choix. "C’est la décadence !"

"Mensonge monumental"

"L’hôpital public n’existe plus. Des lits fermaient bien avant que nous soyons suspendus mais maintenant on essaie de nous faire porter le chapeau. c’est un mensonge monumental", s’insurgent les membres du collectif. "On manque de moyens humains mais la direction préfère payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires", surenchérit l’un d’entre eux.

Les membres du collectif Liber-Tance s’interrogent aussi de l’absence des syndicats à leurs côtés. Ces derniers leur auraient rétorqué qu’ils "ne s’occupent pas des choix médicaux". Certains commencent à rendre leur carte, qu’elle qu’en soit l’appartenance… Le torchon brûle chez les soignants et les patients commencent déjà à en faire les frais…

Une centaine de soignants suspendus ont manifesté, hier matin, devant l’ARS, à Rodez, pour faire entendre leur liberté de choix.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?