Comme Thomas Pesquet, participez vous aussi à une expérience sur le blob

  • Ni animal, ni champignon, ni végétal, le blob est l'un des rares organismes composés d'une seule cellule qui soit visible à l'œil nu, détaille le journal du CNRS.
    Ni animal, ni champignon, ni végétal, le blob est l'un des rares organismes composés d'une seule cellule qui soit visible à l'œil nu, détaille le journal du CNRS. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Le blob, vous connaissez ? Cet organisme, aussi fascinant qu'étrange, fait l'actualité depuis que l'astronaute Thomas Pesquet a embarqué à bord de la station spatiale internationale avec quatre blobs pour les étudier. Et bonne nouvelle, désormais, grâce au CNRS, tout le monde peut étudier ces fameux blobs. Il suffit de s'inscrire et d'espérer faire partie des 10.000 chanceux qui mèneront l'expérience au printemps 2022.


Il ne reste que deux jours pour s'inscrire à la grande expérience participative menée par le CNRS sur le blob qui compte déjà 44.000 inscrits, comme l'explique Audrey Dussutour, biologiste au Centre de recherches sur la cognition animale à La Depêche du Midi. Le CNRS recherche 10.000 participants pour comprendre l'évolution du blob dans un contexte de changement climatique. L'expérience "Derrière le blob, la recherche" débutera au printemps 2022 et les inscriptions se clôturent ce vendredi 12 novembre.

Ni animal, ni champignon, ni végétal, le blob est l'un des rares organismes composés d'une seule cellule qui soit visible à l'œil nu, détaille le journal du CNRS. L'organisme unicellulaire passionne autant les biologistes que les physiciens pour ses qualités de régénérations, ses 740 types sexuels et ses capacités d'apprentissage.

Le blob à l'école

Depuis le mois d'octobre, Audrey Dussutour accompagne les enseignants des 5.000 établissements scolaires lancés dans l'expérience éducative "Élève ton blob". Deux opérations ont été conduites : l'une visant à savoir comment le blob évolue dans une boîte hermétique, sans recevoir de nourriture durant cinq jours ; l'autre à comprendre comment le blob connecte son réseau veineux avec les flocons d'avoine autour de lui.

Les élèves de l'Académie de Toulouse ainsi que d'autres établissements français à l'étranger ont mené ces expériences, en même temps que Thomas Pesquet. L'astronaute a effectué les mêmes expériences que les élèves, embarquant l'organisme unicellulaire à bord de la station spatiale internationale (ISS). Une façon de faire rêver les élèves et de sensibiliser les plus jeunes à la recherche scientifique.

"Je reçois tous les jours des dessins d'enfants qui retapissent mon labo ! Pendant plusieurs semaines, des liens très forts se sont noués avec les enseignants participants dont certains poursuivent encore des expériences autour du blob. Les enfants étaient tellement fiers de reproduire la même expérience que Thomas Pesquet", raconte Audrey Dussutour à la Dépêche du Midi. "L'astronaute est leur héros, mais le blob en est devenu un aussi !"

Participer à l'expérience avec près de 10.000 personnes

"Le blob n'aime pas avoir trop chaud, et la question se pose de savoir comment il réagira à la hausse des températures si les changements sont trop brutaux", explique la chercheuse au journal du CNRS.

Tout le monde peut s'inscrire à cette expérience qui se déroulera de mars à mai 2022 et qui nécessitera de s'engager sur un minimum de 5 jours, et être disponible environ une heure par jour, à heure fixe.

Les sclérotes de blob seront envoyés aux participants, mais les néo-chercheurs devront se procurer le reste du matériel, "soit une trentaine d'euros au total", affirme la chercheuse.

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