Covid-19 : redémarrage "très vif" de l'épidémie en Occitanie, vers une "possible saturation des hôpitaux"

  • La situation en Occitanie au mardi 23 novembre
    La situation en Occitanie au mardi 23 novembre Santé publique France
  • Plutôt que de rouvrir des "vaccinodromes" comme ici à Onet-le-Château, l'ARS tend à orienter les personnes vers leurs médecins généralistes.
    Plutôt que de rouvrir des "vaccinodromes" comme ici à Onet-le-Château, l'ARS tend à orienter les personnes vers leurs médecins généralistes. Centre Presse - Mathieu Roualdès
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Pierre Ricordeau, le directeur de l'ARS-Occitanie, a fait le point ce mardi matin sur la situation épidémique dans la région.

"Nous sommes face à un redémarrage très vif et très fort de l'épidémie", a alerté ce mardi matin le directeur de l'agence régionale de santé d'Occitanie, pointant "une croissance très forte du taux d'incidence" lors de cette 5e vague.

Notant "une augmentation significative des flux dans les établissements hospitaliers", Pierre Ricordeau a mis en garde sur la "possible saturation des hôpitaux malgré la bonne couverture vaccinale". "Il reste beaucoup de personnes non vaccinées et cette portion de la population peut suffire à saturer les services hospitaliers, a-t-il déploré, d'autant qu'on craint fortement des vagues d'hospitalisations à cause de maladies hivernales comme la bronchiolite ou la grippe." Une situation d'autant plus critique que "les soignants sont globalement tous très fatigués" pour faire face à cette nouvelle vague.

9 personnes sur 10 vaccinées en Occitanie

"Il ne faut pas malgré tout remettre en cause la vaccination", martèle le directeur de l'ARS qui met en avant, chiffres à l'appui, la très forte efficacité des vaccins "de l'ordre de 95% contre les formes graves". Des chiffres qui semblent avoir convaincu les habitants d'Occitanie où "9 personnes sur 10 sont totalement vaccinées". Mais il ne faut pas négliger les rappels afin d'éviter de développer une forme grave du virus, prévient Pierre Ricordeau qui souligne que, "à (sa) connaissance, il n'y a pas de patient doublement vacciné en soins critiques en Occitanie".

Des vaccinations et des rappels qui pourraient de plus en plus se pratiquer chez son médecin traitant, souhaite l'ARS afin d'éviter de rouvrir de grands vaccinodromes. 

La 3e dose, véritable booster

Après la 3e dose, "véritable booster de protection contre les formes graves du virus", devra-t-on faire un rappel tous les ans ? "Je ne peux pas le dire pour l'instant", concède le Pierre Ricordeau qui appelle, dans l'immédiat, à la "mobilisation de la population" au risque d'échouer à "maintenir un pic de l'épidémie à un niveau assez bas".

"Faites-vous vacciner contre la grippe aussi, ce sera utile pour vous et pour la communauté", a aussi insisté le directeur de l'ARS au terme de son point sur la situation épidémique en Occitanie.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?