L'escrimeuse ruthénoise gagne le procès pour agression sexuelle contre son ancien entraîneur à Ramonville

  • "Je vais peut-être pouvoir me reconstruire, tenter de passer à autre chose", a réagi l'escrimeuse ruthénoise Chloé Bousfiha, à l'issue du procès.
    "Je vais peut-être pouvoir me reconstruire, tenter de passer à autre chose", a réagi l'escrimeuse ruthénoise Chloé Bousfiha, à l'issue du procès. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Cet ancien maître d'armes âgé de 52 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse jeudi 2 décembre. Il était accusé d'agressions sexuelles alors qu'il était son entraîneur à Ramonville Saint-Agne (Haute-Garonne) par l'escrimeuse ruthénoise, Chloé Bousfiha, originaire de Montpellier.

Elle a mis fin à "une descente aux enfers, un véritable calvaire". Chloé Bousfiha, licenciée au club de l'Escrime Rodez Aveyron, originaire de Montpellier, aujourd'hui âgée de 19 ans, a décidé de briser la loi du silence.

En juin 2018, elle a porté plainte contre son maître d'armes, alors en poste au club de Ramonville Saint-Agne dans la banlieue toulousaine. Ce dernier, âgé de 46 ans au moment des faits, a été jugé, jeudi 2 décembre, par le tribunal correctionnel de Toulouse, accusé par Chloé Bousfiha d'attouchements sexuels.

La jeune sportive s'était d'abord confiée à un ami, lui aussi licencié dans son club d'escrime de Ramonville Saint-Agne sans forcément tout dire. Puis quelques mois plus tard, ébranlée, effondrée, relate La Dépêche du Midi c'est devant des médecins alors qu'elle est hospitalisée pour dépression que la jeune fille va expliquer ce qui s'est passé cette nuit-là dans un train de nuit Paris-Toulouse le 16 janvier 2017.

Le tribunal a reconnu coupable l'entraîneur. "Nous n'avons pas de doutes sur la réalité des faits", a noté le président avant de le condamner à 18 mois de prison dont 9 mois assortis du sursis probatoire. "Je vais peut-être pouvoir me reconstruire, tenter de passer à autre chose", a réagi quant à elle Chloé Bousfiha.

" Nous devions attendre la décision de justice pour pouvoir réunir la commission de discipline, a indiqué de son côté le Castonétois Bruno Gares, président de la fédération française d'escrime. Maintenant qu'elle a été rendue, il (NDLR  l'ancien maître d'armes) passera devant le conseil la semaine prochaine."

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