Aveyron : le Covid-19 douche les espoirs d'une fin d'année festive pour le tourisme

  • Comme en témoigne Benoît Prat, coprésident de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), "ce sera une fin d'année très calme, très triste...".  Comme en témoigne Benoît Prat, coprésident de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), "ce sera une fin d'année très calme, très triste...". 
    Comme en témoigne Benoît Prat, coprésident de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), "ce sera une fin d'année très calme, très triste...".  Repro CPA
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Hébergeurs, restaurateurs, traiteurs... Depuis les annonces du gouvernement sur l'intensité de la circulation du virus, les annulations se multiplient chez ces professionnels qui se préparent à passer des fêtes plus calmes (et moins lucratives) que prévu.

"C'est simple : pour la période allant de mi-décembre à fin décembre, dans mon établissement, cela représente une perte sèche de 40 000 € et près de 1 000 couverts annulés. Il y a des annulations chez tout le monde". Le constat est abrupt pour Michel Santos, restaurateur et président Umih 12, qui voit les mauvaises nouvelles s'accumuler depuis quelques jours. 

Au même titre que de nombreux professionnels du secteur touristique, comme en témoigne Benoît Prat, coprésident de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) : "Ce sera une fin d'année très calme, très triste... Depuis le début du mois de décembre et les annonces d'Emmanuel Macron, beaucoup de touristes ont annulé leur séjour et, de plus, nous n'avons plus aucune réservation pour les fêtes de fin d'année. Les repas ou séminaires ont été annulés pour la moitié d'entre eux".

"Nous n'avons plus les gens qui venaient en famille, au mois de décembre, on sent qu'il y a un vrai frein... Ils préfèrent se préserver pour passer les fêtes en familles, c'est un phénomène qui s'observe dans tout le département. Par ailleurs nous n'avons aucune visibilité sur les mois de janvier et février, nous sommes en stand-by pour 2022. Tous les hôtels du département sont touchés", poursuit l'hôtelier. 

Jean-Luc Calmelly, vice-président du conseil départemental et président de l’Agence de développement touristique et de l’attractivité, confirme que la situation s'annonce mal pour la fin d'année : "Il n'y a pas d'indicateur, puisque traditionnellement nous ne mesurons pas l'activité touristique au mois de décembre. En revanche le ressenti est bien là : les mesures prises et surtout l'attention qu'il nous est demandé d'avoir n'incitent pas les gens à organiser de grands réveillons ou des regroupements de fin d'année. Encore une fois, le marché du tourisme de groupe va être largement impacté... Du côté de l'hébergement, les gîtes ou chambres d'hôtes, qui proposent un hébergement individuel et autonome, pourraient vivre une période assez normale".

Les traiteurs font partie des professionnels les plus impactés, avec à la clé des milliers de repas annulés et des inquiétudes pour l'avenir, du fait de la suppression, dans de nombreuses mairies ou collectivités, des cérémonies de vœux et autres moments conviviaux.  

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