Vaccins : l'efficacité de la 3e dose tombe au bout de 10 semaines avec Omicron, vers une 4e dose ?

Nous n'en sommes qu'à la première dose de rappel que déjà l'on parle de la 4e dose. Pourquoi ? Parce que le variant Omicron affole les "compteurs pandémiques" partout où il passe, avec un nouveau record de cas de contamination en France la veille de Noël par exemple. S'il est presque avéré que sa dangerosité est bien moindre que le variant Delta, sa propagation éclair suffit à elle seule à mettre les hôpitaux sous tension. Et les gouvernements en panique.

Ce qui inquiète aussi, c'est la propension qu'a Omicron à affaiblir le bouclier vaccinal.  Une étude de la UKHSA (United Kingdom Health Security Agency) révèle la très attendue durée de protection des vaccins face à Omicron, et ce en fonction de chaque schéma vaccinal, détaille L'Indépendant.

C'est imparable : pour tous les vaccins, la protection de la 3e dose face au variant Omicron chute au bout de 10 semaines. 

Pour trois doses de vaccin Pfizer, la protection atteint 70% et chute à 45% dix semaines après la dose de rappel.

Pour  deux doses de Pfizer et une 3e dose de Moderna, l'efficacité atteint 70 à 75% pendant 9 semaines avant elle aussi de baisser.

Pour deux doses d'AstraZeneca, l'immunité baisse de 60 à 35% avec une dose de rappel de Pfizer, et de 60 à 45% avec une 3e dose de Moderna. 

Vers une quatrième dose ?

Faudra-t-il alors une quatrième dose, comme cela est préconisé en Israël, où les personnes âgées de plus de 60 ans, les personnes à risques et les soignants pourront se faire piquer une 4e fois ? Selon Midi Libre, le ministre de la Santé a estimé que, pour l'instant, "il est fondamental de se concentrer sur ce qui est devant nous" mais si le rappel est "indispensable", "on le fera aussi".

La question sera sur la table, avec bien d'autres, lors du conseil de défense sanitaire de ce lundi 27 décembre.